mardi 29 juillet 2014

Chroniques de l'anormalité.

Depuis longtemps je pars du postulat que se considérer sain d'esprit dans un monde malade c'est être fou sois même.

Je ne me considère pas comme une personne saine d'esprit.
Que ce soit face à la moyenne de ce que je vois de la population.
Ou face au fonctionnement internes des gens que je côtoie.

J'avais besoin de lister quelque part les différentes raisons de cette mise à l'écart forcée.
Donc.
Mon blog.

Parce que je n'ai jamais autant l'impression de m'adresser à mon miroir que lorsque j'écris sur internet.
Une manière peut-être de me soigner de ma haine des gens.

I- Je n'ai qu'un pied dans le Réel. (qui ne me touche absolument pas.)

Moi face à la réalité.
Vu d'artiste.

C'est un fait.
Depuis  mon enfance, j'ai déconnecté.

Pour moi, le cheminement de mon âme se fait en parallèle du cheminement de mon corps, et des fois, les deux se retrouvent dans le réel.

Mais certains évènements "imaginaires" sont tout aussi importants que des évènements "réels".
(et je ne capte pas bien le sens de "réel", puisque au final, tout ce qui ne touche, moi et à une influence sur moi, est réel. ou est-ce qu'il faut que ça soit approuvé par d'autres que moi pour que ce soit réel? Ca me semble non seulement très bizarre mais aussi très dangereux. Si les autres ne sont pas réels ou si leur réalité n'est pas la bonne? Mieux vaut me fier à moi-même.)

La réalité ne prends corps que quand c'est une réalité qui colle à mon imaginaire.
Quand j'irais en Finlande ce sera bien au delà du réel puisque je serai dans mon imaginaire. A Londres c'était mieux que tout puisque ce lieux existe dedans moi.
C'est assez compliqué à expliquer.

Ca me permet de relativiser énormément.
Si quelqu'un ne me touche pas directement (ou que je refuse qu'il me touche) physiquement, je peux nier son existence. Et de minimiser l'incidence directe de ceux qui voudraient me faire du mal.
(et les dieux savent qu'il y en a. )
C'est tout aussi facile que de dire que les personnages des films ne sont pas réels.

Mais au contraire, c'est parfois difficile pour moi de lire (ou de m'immerger dans un film). Parce que ça devient réel. Et que quand je sais que parfois le protagoniste va avoir des difficultés, c'est dur pour moi de le suivre, parce que ça devient réel.
J'ai une capacité d'immersion vraiment très très grande et c'est délicat à gérer quand on ne distingue pas bien la frontière de qu'est-ce qui est dans quel monde.

Mes rêves sont souvent très "réel".
Et je suis souvent enfermée dans mes rêves, au point de me réveiller plusieurs fois.

Mais jusque là, je le gère.
Ca demande du contrôle mais je le gère.

Et en même temps ça me rends absolument inoffensive.
Je ne ferai strictement de mal à aucun être jusqu'à ce que on m'attaque très fort. Parce que les choses ne m’atteignent pas "réellement" tant qu'il ne s'agit pas de gens ou de choses que j'aime, puisque je suis comme "décollée" du monde.
Par contre... Si on m'attaque au point que je ne puisse nier l'existence de ce qui m'attaque... Je réagis très très mal.

II - Je n'identifie que très mal les gens du "réel".

A moins que je ne vive depuis quelques temps aux côtés de vous, je ne me souviendrais pas vraiment de votre visage.
(et je ne parle pas de votre nom, pour être polie.)

Je mémorise très bien les visages et les personnes que je ne vois pas "réellement", c'est à dire sur un écran ou en photo.

Ou alors il faut que je visage me marque.

Résultat:
il vaut mieux avoir une "gueule" pour me marquer qu'être beau.
Un de mes meilleurs amis, qui est un très beau garçon, les trois premières fois que je l'ai vu, je n'ai absolument pas imprimé son visage. C'était un angle mort mental absolu pour moi.
Il était trop lisse et je n'avais rien à quoi me raccrocher.
Du coup je l'avais résumé à "yeux bleus."
Voila.
C'était fort vague.

Maintenant je l'ai prit en photo et ça va mieux.

Pour me souvenir des gens que je rencontre je les synthétise.
Le Roi au début c'était "cheveux/jambes/sourire".
(oui il est pas moche donc j'avais pas trop grand chose à quoi me raccrocher. Une grande balafre m'aurait été. Je n'ai pas beaucoup de notion de beauté traditionnelle. Tant que le ratio yeux-bouche-nez-oreilles est repecté, ça me va. Du coup, pour moi Ron Perlman est un canon absolu. Dans la vraie vie, je n'aurais aucun mal à me souvenir de son visage.)

Du coup je suis pas si matérialiste que ça.
La "beauté" telle que je l'entends est important, mais si je n'arrive pas à accrocher une personne à ma réalité, bah, aucun intérêt.

Par contre, comme j'ai un problème de visualisation dans l'espace réel (j'ai un peu de mal à situer mon corps) mais que je cartonne en visualisation dans un espace imaginaire (ah j'étais plutôt pas dégueue pendant les testes de visualisation psy) (oui j'en ai fait) (et pendant les cours de perspective aucun problème) et ben du coup je suis capable de reconnaître du premier coup d'eoil et même très très maquillé n'importe quel acteur que j'aurais déjà vu dans un autre film, même 15 secondes.

(bon encore une fois j'ai plus de mal avec les Jake Sully génériques mais je progresse. par exemple saviez vous que l'acteur Principal de Pacific Rim n'est pas le même Jake Sully que celui d'Avatar. étonnant. Et pourtant vrai.)

III - Echolalies et autres joyeusetés.


Dinglehopper.
DingleHOPPER!
Dingle...Hopper?
Dinglehopper, dinglehopper, dinglehopper!!!!
DINGLEHOPPER!
(ma vie. résumé.)


Alors j'ai apprit à me maîtriser quand je suis en société (c'est à dire pas dans ma famille ni avec le Roi qui est habitué et s'en bat la nouille avec une sucrette) même si c'est pas facile (et que donc aller en société me fait admirablement chier parce que je suis obligée de pas mal me surveiller) mais je fais naturellement des écholalies.
Genre relativement beaucoup et beaucoup plus depuis que je suis toute seule.
(par toute seule je veux dire: que je vis dans un milieu où personne ne me surveille.)

C'est pas des écholalies "de réponse", je ne réponds pas à mon interlocuteur en répétant sa phrase.
Mais ça m'arrive de répéter une phrase à l'infinie, ou un mot, dès que j'ouvre les vannes.
Mais depuis que me sens en confiance dans le milieu ou je vis, je laisse mon cerveau un peu libre du carcan que je m'étais imposée pour paraître "normale" et je ne me surveille plus h24.

Et du coup, mon cerveau fait strictement n'importe quoi.
Et je me retrouve souvent à répéter les mots à l'envie.
Ou à sortir des mots au hasard, juste pour leur donner corps.

Ou tout simplement à parler toute seule.
Même quand je suis avec le Roi.
(qui peut aussi parler 3h d'affilée tout seul devant son jeu vidéo. C'est excessivement distrayant et je n'échangerait ce spectacle que contre un bon Peter Jackson.)

J'invente des histoires pour absolument tout, et je les raconte au vide.
Il faut que tout ait un contexte, que tout soit ancré dans le temps et décliné autant que faire se peut.
...
C'est aussi pour ça que j'aime écrire sur internet.
J'ai l'impression de parler dans le vide et j'adore construire des choses dans le vide.
Ca me donne un peu l'impression de parler au mur, mais là le mur répond parfois.
C'est formidable.
(Et en même temps si le mur est agressif en mode "gros connard", ça me fait une belle jambe. C'est un mur.)
(Des fois le mur deviens réel, c'est rigolo aussi.)

J'avoue que j'ai un peu flippé quand j'ai apprit que les écholalies sont symptomatiques de nombreuses maladies dont l'autisme.
Mais en même temps, je vis bien avec moi même et plus je lâche la bride sur mon cerveau mieux je me sens, donc si je dégénère au point qu'on me pose un diagnostic de maladie mentale, la belle jambe. Je serais toujours moi avec ou sans étiquette, ça n'altérera pas ma perception de moi même.

(Et puis encore faudrait-il que j'approche à plus de 500 mètres d'un docteur de la tête. Je les aime pas. Et les asiles qu'on fait passer pour des hôpitaux pour "gens fragiles et malades mentaux" non plus. C'est des trucs qui te détruisent. Je suis chamane, je ne vois pas les choses comme ça. )

III- bis : D'ailleurs, oui je suis chamane.

Hum.
C'est la vie.

On va dire:
"han mais c'est parce qu'elle est folle elle ne distingue pas le réel, elle voit des choses qui n'existent pas."

Hum.
Pour mes ancêtres; il y avait une sorte de créatures qu'on appelait les Thurses.
Ou Jotnar, Jotunn, géants du froid. Ils étaient associés à la troisième rune du premier Oett de l'Elder Futhark, "l'alphabet" divinatoire des anciens, qui signe le lien énergétique entre les mondes.
La rune Thurisas, était aussi associés au marteau de Thor, d'une certaine manière. Parce que tout est lié, et rien n'est ni blanc ni noir, mais tout est énergie et transformation.

Bref.

Les Thurses étaient les géants du froid.
Des créatures  naturelles, des élémentaires puissants.
Comme toutes les forces naturelles, les Thurses étaient respectés.
Et la question de leur existence n'était pas posée.

Car pour mes ancêtres, ce qui n'était pas sur notre plan existait même si les yeux ne pouvait le voir.
En tant que représentation vivantes d'énergies naturelles et puissantes dont ils avaient chaque jour le témoignage, les Thurses existaient aux yeux de mes ancêtres.

Et c'est en ce sens que je pratique le chamanisme.
Je prends conscience de la réalité des énergies qui circulent dans le monde. Des liens qui existent.
Les choses qui vivent dégagent une énergie, l'énergie qu'elles brûlent pour vivre. La Terre elle même dégage de l'énergie. C'est pas du mysticisme. L'écorce de notre Terre bouge tandis que son coeur brûle.

Et je n'essaie de convertir personne, ni de convaincre personne.
Je m'en fous, en fait, de vos opinions.
C'est un truc très personnel.
Si vous êtes d'accord avec moi, c'est cool, on peut éventuellement en parler si j'ai le temps, sinon, bah, ça m'fait une bien belle jambe en mousse tiens.
Je n'ai qu'un pied dans cette réalité, parce que ce monde ne me convient profondément pas. J'essaie de faire avec mais le respect que je ressens pour ce qui vit, ce qui pousse et ce qui existe mais qu'on ne voit pas me pousse franchement à en avoir rien à foutre souvent de la haine froide de mes semblables.

Quand aux choses qu'on ne voit pas.
Aux Thurses, aux Alfs... Ils sont la désignation de forces de la natures.
Je crois que tout possède une âme.
Nous aussi.
Une âme qui n'est pas un esprit de logique mais une âme d'émotions et d'animalité.
Et qu'en parlant à cet âme avec son langage on obtient de bien meilleurs résultats qu'en tapant sur l'esprit.

Mais ça ne regarde que moi et mon rapport au réel.
Et je ne suis en aucun cas un gourou ou un guide spirituel.
Ca ne m'intéresse pas.
J'ai des livres à finir avant de m'intéresser au chemin des autres.

Ah.
Et la partie de moi qui vit dans l'imaginaire est peut-être facilement émotive.
Mais la partie chamane ne prends même pas la peine de réagir à la haine.
La haine est considérée comme une réaction sous-évoluée, et je n'ai clairement pas de temps à accorder à des gens avec autant de poids sur le dos à se fader.

Le fait que je sois chamane est juste là pour souligner encore mon décalage avec la "normalité".

IV - J'ai 8 ans.


Mais je ne suce plus mon pouce.


J'ai exactement huit ans dans ma tête.

Une partie de moi n'a absolument pas grandit depuis mes huit ans.

J'ai mis énormément de temps à me reconnecter à mon enfance mais j'ai perdu pied à mes 8 ans, quand ça allait pas bien, qu'il y avait mon beau père et il y a plein de choses dont je ne me souviens pas trop trop bien de mon enfance.
Je pense que je les ai camouflées pour ne pas être triste parce qu'à un moment j'en avais trop gros sur la patate.
Jusqu'à l'année de mes dix-sept ans qui a été un enfer où je voulais mourir tout les jours.
C'était le réel.
Dramatiquement réel tout le temps.

Il n'y avait plus assez de livres ni de films pour me faire sortir de là.

Quand c'est allé mieux depuis le Roi.
Je retrouve le lien avec mon enfance.
Avec ma maman.

Et je me permet d'avoir de nouveau des objets qui me rassurent.

Mon beau père a perdu toutes nos affaires.
"Perdu". Hurm.
Bref, je n'ai plus rien de mon enfance. Rien qui m'y rattache vraiment.

Alors je rachète tout.
J'ai des peluches.
Un doudou.
Des figurines de dinosaures.

Et tout ce que j'aime a un nom.
Je donne des noms aux choses depuis que je suis toute petite.

Toutes mes peluches ont un nom. Tout mes jouets ont un nom. Et une vie de famille.
J'ai même un couple de tyrannosaures divorcés.
(Il s'appelle Eugène et à la garde de sa fille Ernestine. Elle s'appelle Juliette. Et ils se sont séparés à cause de son éloignement géographique.)
(ouaih, elle rentrait pas dans l'étagère, quoi.)

Et je ne "joue" pas avec mes peluches et mes jouets.
Mais je raconte des histoires, et parfois, souvent, ils sont le déclencheur de nouvelles idées.
J'aime beaucoup mes jouets.
Et j'aime d'amour mes guitares aussi.

C'est bassement matérialiste, mais j'aime tous ces objets comme s'ils étaient précieux et qu'ils avaient une âme.
Et je ne les échangerai ni les donnerai jamais.
Pour rien au monde.

(et je pense que si je perdais mon doudou je serai dans un état absolument lamentable. heureusement que j'ai huit ans seulement d'un côté de ma tête et que l'autre côté est occupé à vérifier que je ne perd rien tandis que  "huit ans" cours derrière les papillons" sinon on serait dans la merde.)

V - Dans la catégorie "Je n'ai aucune..." :
(je les ai regroupées parce que sinon c'est la galère.)

a- Je n'ai aucune concentration:
Mon cerveau.
Allégorie.
Sérieusement.
A moins de tomber dans un état de transe maniaque je n'ai aucune concentration et je dois "tricher" en pariant sur la motivation du résultat pour travailler.
C'est très chiant.

Du coup, je ne fais que des activités qui, en apparence demandent énormément de concentration mais en fait ne me demandent strictement aucun "effort" de concentration parce que sinon je décroche.
(ou alors, comme lors d'un examen, il me fait un bon boost d'adrénaline, mais on ne passe pas son bac tous les jours, donc voila.)

Le dessin.
Je ne suis pas DU TOUT concentrée quand je dessine.
une partie de mon cerveau est en mode automatique sur la technique et l'autre bat allègrement la campagne.
Donc je dessine absolument sans effort.
Si ça me demande un effort de concentration, je fais clairement du caca et j'abandonne parce que mes traits deviennent grossiers.

L'écriture.
On entre dans le cas de la transe maniaque.
Qui ne me demande aucun effort.
Je peux rester dans cet état presque 48h d'affilée avec une pause pour dormir. Le plus long que j'ais fait, c'était une semaine. C'était bien. J'ai bien bossé.
J'apprécie quand mon cerveau travaille comme ça.

La photo.
Hahaha.
Pour la prendre, je suis technique.
Pour la retoucher, je me fais teeeeeellement chier... (c'est véridique j'adore faire la photo parce que j'adore regarder mon produit fini et la satisfaction de la belle image (rapport à mon manque d'attache avec le "vrai") mais retoucher mon travail est une des choses qui me pète le plus les rotules au monde) Je me fais tellement chier que je considère mon travail de retouche comme le plus technique et valorisant mais le plus CHIANT du monde.
(c'est pour ça que même si je SAIS techniquement faire de la retouche très poussée, j'en fais jamais. Parce que non. En plus j'aime photographier du vrai.)

Coudre.
J'ai horreur de coudre.
J'ai horreur de me concentrer pour coudre mes fringues ou mes peluches.
Du coup je regarde des films.

C'est la SEULE activité (avec la lecture) où je peux avoir de mon propre chef une concentration totale.
(ça et le montage de films qui est un truc bien plus relou que la retouche photo mais le cinéma c'est de la magie alors chut.)

Sinon, pour tout le reste, oubliez moi.

genre, le sport, les échecs, les jeux de société....
Et toute activité impliquant des gens en général.
Il est hors de question que je fasse le moindre effort de concentration pour ça.
J'ai 300 histoires en train de se créer en permanence dans ma tête, des idées de photo à traiter, des designs de personnages, et je peux clairement pas tout faire.

J'en ai pas envie.
Et je fais ce que je veux.
(résultat, au Domac, j'étais catastrophique.)
(j'oubliais toutes mes commandes parce que c'était pas important.)
(en même temps c'était pas vraiment important. qu'il embauchent des robots, au lieu de prendre les humains pour des machines.)
(bruf.)

b - Je n'ai aucune notion du temps.


Je peux être assez pointue dans un temps restreint, sur une période de 48h et j'ai une mémoire effrayante des détails sur lesquels me reposer.

Néanmoins.

Les trois quart du temps dans la conversation au lieux de dire "l'année dernière" je dis "hier" ou au lieu de dire "demain" je dis "tout à l'heure".
tout le temps.

Et pour moi ça veut juste dire que c'est "plus tard" ou "y'a longtemps".
En vrai je situe mal.

Avec le Roi Mew c'est plus facile.
Il me demande rarement de préciser, et il me reprends pas donc je stresse pas quand je parle. du coup je peux dire n'importe quoi il arrivera à saisir l'idée générale.
(et comme je suis précise quand je parle parce que je suis maniaque des faits et de leur ancrage dans une temporalité, essayer d'exprimer ça en ayant des problèmes avec les notions de temps c'est comme danser le tango avec un tuyau d’arrosage. Pour mes bouquins j'ai des timelines de TOUT, datées au millimètre sinon je fais des crises de nerfs tellement j'y arrive pas.)

Du coup je triche à mort et je m'appuie sur des dates.
Parce que si on me demande quand j'ai passé mon bac, je dirais au pif "y'a vingt ans" et c'est idiot.
J'ai 24 ans.

En vrai c'était en 2007.
(du coup pour situer les évènements je les situe post bac-près bac. C'est très pratique.)

Bon, ça j'avoue que c'est le seul truc donc je suis pas fière.
Mais ma Queen Mom confond sa droite et sa gauche alors que moi, je gère.
On peut pas tout avoir dans la vie, je suppose.
*filozofy, I has it*

c - Je n'ai aucune notion de contrainte ni d'autorité.



Absolument pas.

Mais genre: néant.

Je comprends "pourquoi" je dois obéir à des gens.
Mais je ne comprends pas pourquoi je dois me soumettre à des gens pour qui je n'ai aucun respect et qui n'ont rien à m'apprendre.
(à l'inverse, j'étais super super au pit avec mes profs de dessin parce que non seulement ceux que j'aimait dessinaient comme des dieux mais avaient aussi beaucoup de sagesse et un max de coolitude. )

Du coup je suis excessivement respectueuse de la hiérarchie.
Mais parce qu'elle ne me touche pas et que je n'y pige rien.
(et que je veux pas perdre les sousous du miamiam des chats.)

Quand j'arrive dans un boulot, je demande qui est le chef.
Et après je fais ce que me dit le chef.

Mais par contre faut compter sur moi pour rien.
Parce que le chef, les trois quart du temps, je l'emmerde, mais en plus je sais même pas comment il s'appelle.
Et je m'en fous.

Si je vouvoie les gens ce n'est pas par respect, c'est pour mettre une barrière entre eux et moi. parce que je n'aime pas les gens. Et encore moins les gens que je rencontre sur mon lieu de travail.
(hypothétique, vu que je travaille pour moi, et je la personne qui se rapproche le plus de ce qui pourrait être un boss, de loin, je vais aller lui peinturlurer la face en septembre pour des photos, donc ça va, je suis plutôt pas sous pression en ce moment. )
(à part cette que je me met, et que me mettent les films de Jackson.)
(et c'est biiiiien suffisant, croyez moi.)

Et user d'autorité sur moi à moins que je ne sois liée par des notions de respect ou d'argent c'est peine perdue.
Mais vraiment vraiment.

d- Je n'ai aucune notion de pudeur physique.


Non je ne pense pas qu'il faudrait qu'on sorte tous à poil dans la rue.

-Parce que la rue c'est sale.
-Que c'est désagréable quand on a pas de poche et que le sac contre la peau nue ça gratte.
-Et que les gens sont des porcs.

Mais vous voir à poil m’indiffère.
Franchement.

Et que vous me voyez à poil me laisse teeeeeellement de marbre.

Je comprends les complexes à cause de la société de l'image, les médias, tout ça.
Mais se camoufler sous des couches de tissus?
Sérieux?

Je comprends déjà pas pourquoi je peux pas me mettre torse poil quand il fait 40 à l'ombre alors que les garçons le font...
Je comprends vraiment vraiment vraiment pas que des gens s'emballent dans des tenues intégrales pour pas "tenter" d'autres gens.

Au bout d'un moment le corps est beau mais le corps n'est pas QUE sexe ni sexualisation.
On cache tout par peur de se faire voir et de donner envie aux autres.
Le corps est muscle, le corps est manger, le corps est danse, le corps est outil de marche...
On cache par peur du corps.

Moi j'ai pas peur de mon corps ni de celui des autres.

Je suis allée en camping naturiste.

J'ai vu des gens nus, jeunes, vieux, hommes femmes, amputés, brisés, liftés, siliconnés, blessés, bossus, fermes, énormes, squelettiques, percés, rachitiques, tatoués, difformes, transgenre...

et vous savez quoi?
On est  tous pareil.

Chaque corps est différent. certes. Chaque corps a sa particularité.
Mais ce sont des particularités qu'on devrait montrer et pas cacher.
Pas exhiber.
Juste montrer.

Et oui, on est tous pareil.
On a globalement une tête et des membres couverts de chair.
Le reste est infini détails et infinie beauté.

On s'attache trop au corps pour mieux le désincarner.
On s'attache au plastique en oubliant la chair.

J'aime la chair.
J'aime ma chair.
C'est simple.
C'est doux.
C'est animal.

Le monde irait mieux si on était mieux avec nos corps.
Le monde irait mieux si on était nus.

Et je ne comprends pas la fausse pudeur motivée par la peur du jugement et par des interdits moraux grotesques.
Le corps est la chose la plus naturelle.
Au final la seule chose que vous avez.
La dernière que vous emporterez.

Respectez le. Respectez celui des autres.
Et aimez vous un minimum, personne ne le fera réellement à votre place.

VI - J'ai des émotions exacerbées doublées d'un total manque d'empathie.



Soyons clairs.

Je ne suis pas un monstre.

Je donnerai ma vie sans ciller pour le Roi ou pour un de mes chats, ou pour mes parents.
(quoique ce serait leur faire une pute de sale coup parce que je pense que ma mère pourrait mourir du choc de perdre un de ses gosses.)

Je suis désolée pour tout ceux qui souffrent.
Humains et animaux.
Ca me révolte de voir les mauvais traitements réservés aux innocents.

Parce que c'est une question de justice.

Mais en vrai si je devais choisir entre la vie d'un seul de mes chats et la vie de milliers de personnes qui ne me sont rien, je choisirais mon chat.
Même si mon chat doit vivre moins longtemps et ne jamais produire de descendance.
Il profitera de chaque seconde de sa vie de chat.

Et vous savez quoi?
Je ne me sentirai même pas coupable.
Pour moi, ces gens n'existent même pas.

Je ne ferai jamais de mal à personne qui ne m'ai rien fait. Je ne suis pas violente. Et j'aiderai chaque personne dans le besoin de que croise si je le peux. je ne suis pas méchante, et je crois que chaque être mérite une chance égale de vivre.

Mais j'ai vécu trop de choses, réellement, je me suis trop renfermée en moi-même, j'ai eu bien trop mal pour que le malheur quotidien me touche réellement.
Bien sûr que je défendrais quelqu'un qui se fait attaquer sous mes yeux, ou que j'aiderai un animal qui souffre (je pense que mon papa, mon papi, ma maman et moi devons cumuler une bonne centaine de vies animales sauvées, dont une nombre certain d'oiseaux, des hérissons, des crapauds, des grenouilles, des chiens, des renards, et un cerf).
Mais il ne faut pas me donner le choix entre un inconnu et une personne que j'aime.

Et j'oublie vite ce qui n'en vaut pas la peine.

A l'époque où je n'avais aucune défenses, où tout me touchait, je me suis fait quitter comme un caca par un garçon que j'aimais éperdument.
J'ai fini à l'hôpital avec un problème au coeur deux jours après, et j'ai mis une année à m'en remettre émotionellement et physiquement.

Et j'ai comprit.

Personne ne fera ma vie à ma place.
Personne ne m'épaulera jamais si je ne me prends pas en main.
Tout le monde pourra me faire mal si je me laisse faire.
Je suis seule.

Ma seconde grosse rupture, j'ai cru que j'allais mourir parce que j'étais dans une relation abusive et que couper les liens me faisait très mal.
J'ai mis une semaine à m'en remettre.
Mes autres grosses ruptures ont été pliées en 2 heures.

Mécanisme de défense.
J'ai oublié.
Intégré l'essentiel, rangé le reste très profond dans des boites numérotées.

L'essentiel c'est moi.
L'essentiel c'est ma vie.
Cette vie là. Mon existence.
J'ai le droit suprême de l'égoïsme. De tourner le dos à ceux qui ne me sont rien et de ne pas m'encombrer de ceux qui me veulent du mal.
Je ne vous dois rien si je ne le décide pas.
Et ça ne m'empêche pas de faire le "bien" quand je le peux.
Mais ça doit être un choix qui vient du coeur, pas une obligation sociale.

Il y a des gens que j'aime.
Que je ne veux pas perdre.
Je ferais beaucoup pour eux.

Les autre, tant pis.
Vraiment.
Tant pis.
Je m'en fiche.
Je m'en fiche même s'ils meurent.
Sérieusement.
Je ne pleurerait pas ceux qui me feraient du mal.
Je leur souhaite de revenir à la terre et d'être heureux dans une autre vie.
Mais pas plus.

Par contre.

...
Autant je peux être parfaitement froide à tout un tas de choses.

Ce qui peut me toucher me touchera beaucoup plus qu'une personne normale.
(ce qui explique que je ne puisse pas me permettre de tout laisser me toucher. Sinon j'alternerai entre crises de démences, ulcères, et hurlements larmoyants. Je suis sérieuse.)

Ce qui peut me toucher me dévastera ou me rendra euphorique à des sommets de fou.
J'ai PLEURE la première fois que j'ai vu Disneyland.
J'ai PLEURE lors du dernier trailer du Hobbit.

J'ai des chagrins qui me dévastent de douleur à tel point que ça me touche physiquement et que ça me fait vomir.
J'ai des joies qui me donnent l'impression d'avoir prit de la drogue.

Les amis que j'ai, j'ai une peur panique de les perdre parce que je me dis que si je les perd je serai seule, et je vais me retrouver à pleurer pendant des jours parce que ça me fera mal.
je ne leur ferait jamais de mal même si parfois je ne suis pas d'accord avec eux. Quand je leur dit, parce que je les respecte assez pour ne pas leur mentir quand je ne partage pas leurs opinions, j'ai peur qu'ils s'en aillent et ne m'aiment plus.
Quand le Moon Cat est partie en Angleterre j'ai cru que j'allais y passer.
Et même maintenant son absence me démolit.

...
C'est très très difficile de me toucher, sauf quand j'aime.
Et quand j'aime je suis foutue parce que c'est une preuve de confiance énorme que je fais aux gens.

J'alterne ma vie entre des périodes très extrêmes de joies et de peines.
Que j'ai souvent du mal à gérer.
Mais c'est comme ça, on s'y fait.
Je sais déceler les signes annonciateurs des moments d'euphorie et des moments de désespoir. Et agir en conséquence.
En général, lire beaucoup, boire beaucoup d'eau, et du sommeil règlent beaucoup de mes problèmes.
(mais je ne freine jamais l'euphorie, j'essaie juste de contrôler la redescente. Comme pour de la drogue. )

VII - Rancune et obsession :




J'ai un comportement obsessif.

Il faut que je connaisse la taille des gens par exemple.
Des acteurs, des personnages de livres...
J'ai besoin de les situer dans l'espace.
Je me sens pas bien si je connais pas la taille des gens.

Le fait que je sois très grande ne m'aide pas trop à me placer par rapport aux gens, et j'aime bien savoir si les gens sont plus grand ou plus petits que moi.
Les gens plus grand ça ne m'arrive pas souvent.
Je me demande comment une personne plus petite voit le monde.
Si j'étais petite, je me sentirais affreusement vulnérable, je pense. et ça me fait un peu peur.
Mais je suppose que c'est l'habitude.
Je ne sais pas.

Il y a énormément de choses sur lesquelles j'ai des obsessions.

Les livres.
Le rangement de mes livres.
La nourriture.
Mes cheveux.

Et en général quand je me dispute avec quelqu'un, ou quand je ne m'entends pas avec une personne, ou quand il y a une personne que je n'aime pas...
Bah, c'est pas grave, c'est la vie, et j'oublie vite.

Mais quand une personne arrive à me toucher suffisamment, à faire suffisamment de mal à moi ou à ceux que j'aime...
J'ai une liste noire.
De trois personnes.
Qui ont détruit tellement de vies que pour moi elles sortent de l'ordre de l'humain pour devenir des horreur nuisibles. Des êtres mauvais.
Et si jamais ces gens m'en donnent l'occasion, je les tuerais de mes mains sans jamais ciller ni me sentir coupable.

Et ce n'est vraiment pas des paroles en l'air.

VIII - Les rapports humains, cette vaste blague.

Je ne sais pas me comporter en présence de mes congénères.

Ou plutôt.
J'ai apprit à me comporter en présence de mes congénères parce que chez moi ce n'est absolument pas inné.
Jusqu'au lycée, c'était vraiment pas garanti.
Et j'échouais lamentablement dans mes rapports sociaux.

Parce que les gens ne sont pas aussi hypersensibles ni aussi détachés que je peux l'être.
Pour eux les choses qui sont importantes pour moi ne sont pas grave et inversement.

J'ai horreur des groupes, des soirées en groupe, et souvent le premier contact passe plutôt mal.

Maintenant ça va mieux.
Parce que beaucoup de choses sont calculées.
Je sais comment faire bonne impression, comment être acceptée mais seulement par des gens qui me ressemblent plus ou moins. Je reste quand même une personne gentille et éduquée. Mais il faut vraiment que ce soit des gens avec des centres d'intérêts proches des miens. Sinon j'échoue lamentablement parce que je n'ai pas de patience et que les gens de m'intéressent pas.
Quand je fais des efforts de socialisation c'est en général pour faire plaisir à quelqu'un.

Je vais pas m'étendre quatre ans sur la question.
Je n'aime pas réellement les contacts humains à part mes proches, et je ne ressens pas le besoin de "rencontrer" des gens parce que mes amis me suffisent.

Je suis naze dans les rapports humains parce que avant que les gens deviennent mes amis (ce qui arrive rarement) les rapports ne sont que factices (ceux se passant dans la vraie vie) et suivent des schémas que j'ai soigneusement noté dans ma tête, vu que j'ai réellement des difficultés comportementales, rapport à tout ce que j'ai cité avant.

Mais bon.
Si quelqu'un vient m'aborder en me parlant de Tolkien, ou de mythologie, ou de cinéma, ou de peinture, ou n'importe quoi, il va sans doute me trouver charmante.
Et c'est le principal.
Abordez moi sur internet plutôt.

Bref!

Il y a tout un tas de choses pour lesquelles je me sens en parfait décalage avec un monde que je me suis obligée à très bien comprendre parce que je n'arrive absolument pas à l'appréhender.
Et qui font que je ne me sentirais jamais à ma place.

J'ai envie d'être vieille.
J'ai sérieusement envie d'être vieille.
Vieillir ne me fait pas peur.
Les jours s'écoulent comme ils s'écoulent, ça ne me changera pas.
Mais quand je serais vieille je serais encore plus badass que maintenant. je gagnerai encore en prestance, en assurance, en maturité, et en beauté de la maturité.
Et j'avoue qu'il me tarde de savoir comment je serais quand je serais plus âgée.
Quelle couleur de cheveux j'aurais, est-ce que j'aurais des cheveux rasés, est-ce que j'aurais plein de tatouages (oui), etc...
Physiquement, il me tarde de me voir vieille.
Et moralement, j'ai envie de tendre vers plus de sagesse, de tolérance, et de trouver la paix.
je sais que j'en suis pas bien.
Mais la "vieillesse" signifie une avancée vers mes progrès.
Donc c'est cool.
Et vers la mort aussi, mais je n'ai pas peur de la mort.
La mort est une partie du tout, c'est naturel, et je n'ai pas peur de ce qui est naturel.

Pour ça aussi je me sens en décalage.



Et j'avais envie de les lister.

Alors peut-être que des gens se reconnaîtrons (bonne chance à vous dans ce cas, hein) peut-être qu'on va me dire que je m'invente des problèmes là où il n'y en a pas.
Que je fais exprès de me faire passer pour une asociale.
(et pas associable. Associable ça veut dire "qu'on peut associer" et c'est tout le contraire d'asocial. Qui veut dire "qui ne rentre pas dans la société".) (merci.) (arrêtez de le dire, sérieusement, ça me rends méchante.) (et j'y peux sérieusement rien.)
Donc. Que je fais exprès.

Non, je fais pas exprès.
C'est pas drôle.
Je ne rigole pas toujours au quotidien, et si je me tiens très loin des psy-divers c'est parce que je sais très bien ce que ça me vaudrait.

Ça m'a pas été forcément utile dans la vie d'avoir des gros problèmes d'appréhension des rapports humains.
Je me suis fait bizuter des années, j'ai été exclue de tout les lieux où j'ai bossé à cause de ça.
(et aussi parce que je suis décomplexée par rapport à mon look. mais ça et le fait que j'ai l'air de pas faire d'effort pour m'intégrer et je deviens vite une paria.)

C'est pas drôle tout les gens d'arriver à se tolérer quand on peut vite verser dans la manie ou avoir des comportements aussi désinhibés qu'un môme de deux ans.
Et c'est encore moins facile de devoir se tenir à mort en bride à cause de ça.

Je suis bien comme ça maintenant.
Parce que je suis dans une famille où tout le monde s'en fiche.
Et parce que j'ai apprit que c'était pas grave d'être considérée comme pas normal.
Je ne cherche pas un diagnostic particulier, je m'en fous.
je vis avec moi-même, et tout va bien.

Je me suis sentie tellement mal des années dans la bouillie de mon cerveau parce que je ne comprenais pas le monde qui m'entourait que maintenant je suis juste contente d'être libre, et en vie.
J'ai des amis, j'ai un Roi Mew qui m'aime et des chats touchoupi qui m'aiment très fort aussi et qui s'en fichent quand mon cerveau part tout seul en vrille et que je peux pam-padamer une bonne cinquantaine de fois (voir plus je pense) par jour la même ligne de musique parce que je l'entends dans ma tête comme si elle était dans la pièce.
(j'ai une mémoire musicale effrayante et tout les jours me me réveille avec un nouveau morceau en tête. C'est même de mémoire que j'ai découvert des parties musicales que j'avais oublié parce que mon cerveau tourne en rond dessus pendant deux heures. C'est pour ça que je ne peux pas travailler sans musique, souvent répétitive. Sinon j'en entends dans ma tête et ça m'empêche de me concentrer.)

Et maintenant, j'ai apprit à me connaitre, et je me sens BIEN.

Je connais très bien mon esprit, sa manière d'appréhender les choses.
C'était le gros travail de toute mon adolescence, d'arriver à me comprendre.
Tout prends chez moi des proportions extrêmes et je vis constamment sur la brèche.
Et du coup j'apparais comme une personne excessivement calme.

Parce que j'écoute.
J'écoute ce qui se passe dedans moi comme j'écoute les énergies qui m'entourent.
Je connais mes faiblesses relativement bien, je connais les bas les plus bas qui puissent exister (48h à hurler dans une pièce de chagrin ressenti physiquement. C'était une expérience...) et je connais des hauts hallucinants.

C'est comme ça.
C'est moi.
Et je n'ai pas à être méchante envers moi même.
Juste à me comprendre, me tolérer et m'accepter.

C'est comme ça :)
Et je crois que c'était intéressant d'écrire tout ça.

Je vous laisse avec l'un de mes gifs préférés.
Je n'arrive à le caser nulle part.
Donc voila, c'est cadeau.

PS: A mes amis qui liraient cet article et qui découvrent des choses sur moi dont je n'ai jamais parlé à personne: Non effectivement je n'en avais jamais parlé, mais ça ne veut pas dire que je ne vous aime pas. Juste que ce sont des choses sur lesquels mettre des mots prends du temps. là c'était juste le bon moment. Voila. Je vous aime.

PPS: Aux gens qui ne me supportent pas et qui se sont frottés les mains tout au long de cet article en pensant pouvoir se servir de ces infos pour me toucher: Ahahah. Bon courage.

2 commentaires:

  1. Et encore une fois, j'aurai laché une larme.
    J'ai particulièrement été touchée par le point "VI", parce que je m'y suis beaucoup reconnu.
    J'attends déjà le prochain article avec impatience =)
    L.

    RépondreSupprimer
  2. Bon et bien j'ai appris grâce à toi que je faisais des écholalies.
    Et je trouve ça beau, la façon dont tu t'acceptes. ça me donne envie de faire pareil avec moi.
    (sinon je lis ton blog depuis pas mal de temps, je l'adore mais j'ai jamais osé commenter ^^')

    RépondreSupprimer