dimanche 2 juin 2013

Once upon a time... A Disneyland.

Avant de commencer cet article, je voudrai dire que je ne suis pas parisienne, que je ne met que rarement les pieds dans la région de Paris, et que c'est toujours un évènement quand ça arrive.
Les deux dernières fois c'était pour le stade de France et Bercy.
Je voudrais dire aussi qu'il y a trois personnes qui ont changé ma vie.
Timothy Walter Burton, Peter Robert Jackson, et Walter Elias Disney.
Ils m'ont montré la porte d'un monde plus beau. D'un monde où la réalité change pour se fondre dans une rêve en 35mm.
Disney, notamment, pour sa capacité à mettre en oeuvre l'impossible. Il a tout inventé. Le story board, le dessin animé sonore, le multiplane animé... C'était un génie.
J'ai grandit en regardant les Disney. J'ai grandit en me raccrochant aux rêves de ces belles histoires. J'ai passé mes années en école de cinéma d'animation à potasser les techniques" disneyennes".
Et j'ai toujours rêvé d'aller dans le parc, à Paris. Extension de la magie des films.
Mais bon. La Queen Mother m'élevait seule et on avait pas beaucoup de sous. 





Il y a environs deux mois de ça, son altesse Mew m'annonçait fièrement:
"-Hey dis, Lucifer la SNCF nous offre des réductions pour aller à Disneyland. Ça te dirais?"
Il a du voir la lueur de folie d’intérêt au fond de mon oeil, parce qu'il a tout de suite ajouté:
"-Oui, ça t'intéresse... Bon, on va y aller alors."
Avec nos jours de congés aléatoires, rapport au travail conjoint de Lucifer et Belzébuth  Domac et la SNCF (il faut que j'arrête avec ces ratures, là, on va finir par croire que je veux faire passer des messages subliminaux), on était pas sûr de pouvoir y aller, donc on en a plus trop reparlé, jusqu'à ce qu'il y a un peu moins de quinze jours de ça, son altesse m'annonce fièrement que:
"-J'ai mes jours de congé en même temps que toi! On prend une journée pour aller voir Mickey! "

Bon, dans mon coeur ça a fait ça:


Saint Mufassa, descend sur moi!
(Saint Mufassa, dans la liste de mes saints persos
juste à côté de Saint Coca et Saint Fébrèze.)

Une semaine plus tard, on vendait notre âme à Lucifer prenait nos billets de train (désolée, mais les blagues sur la SNCF c'est beaucoup trop tentant), 6h du matin aller, 18h et des pelures retour.
Un lundi.
Normalement, me réveiller un lundi, jour de congé, à 5h du matin, je tue.
Mais là, c'était pour aller voir DISNEYLAAAAAAAND!!!
Hurm.
Woopee.
Bref.
J'ai relativisé sur mon heure de réveil.
Même si la veille je finissait mon service à 1h du matin. Trouloulou.

C'est donc les yeux en forme de stouquette que nous nous sommes levés, habillés, que j'ai armé l'appareil photo, et que, joyeusement, des sacs vides en main, et du bonheur plein les coeurs (et du vide plein le ventre), nous sommes partis à la gare.
Direction: happiness.

Son altesse est contente d'être à la gare.
Oh que oui.
Six heures du mat, ta soeur.
En slip.
Nous avons acheté le premier petit déjeuner (nous sommes une famille de hobbits, sept repas dans la journée, dont deux petit déjeuners), nous avons gentiment composté nos billets, et nous sommes monté dans le train du bonheur.
Tellement heureuse que j'aurais été dans le Poudlard Express, ça aurait été pareil.
Dehors le soleil se levait, à côté le Roi roupillait du sommeil du juste, et moi j'en pouvais plus d'attendre.

C'est bô.
Poésie ferroviaire.
Ta mère.
Dans ma tête, j'avais toutes les images de mon enfance, à regarder les spots publicitaires pour Disneyland.
Dans ma tête, Disneyland, c'était ça:


La teuf.
...
Je n'avais strictement aucune idée de ce qui m'attendais.
Un truc fantasmé depuis près de vingt ans...
Non mais sérieusement, je ne savais même pas comment c'était fichu, Disneyland.
Depuis une semaine, le Roi me répétait:
"-Alors quelle attraction tu veux faire?"
"-Par quoi tu veux commencer?"
"-On a qu'une journée, tu veux faire quoi dans les parcs?"
...
meuuuuh. J'en savais rien moi.
Les trucs des pubs des cassettes de quand j'étais piti.
Les tasses, le labyrinthe, et Space Mountain.

SURTOUT Space Mountain.



KYAAAAA.
Non mais tu vois ça, t'as six ans, t'es juste dingue, quoi!!!
Je me suis toujours demandée à quoi ça ressemblait de quoi ça s'agit de comment c'est fait ce truc.
Je VOULAIS faire Space Mountain.

(Dans ma tête, Disneyland: Du rose, des tasses, des Mickey, un labyrinthe, deux manèges, et Space Mountain. Le bonheur.)

Sur ces entrefaites interrogatives (et un roupillon du chéri.) (et une enquête de satisfaction menée par les agents de Lucifer pour savoir si c'était trop top moumoute le train) (je leur ai chouré un crayon. ahah. T'es bien eu Lucifer!) nous sommes arrivés à Paris.

Owi.


"Vazy, montre que t'es trop content d'être à Paris."
Ci dessus:
La joie.


Paris, vu de métro, c'est joli.
...
Hurm.
Second petit déjeuner.
(je t'épargne ici les photos de toi en train de manger. parce que je t'aime. mais j'ai la preuve de nos petit déjeuners à base de croque monsieur bien gras et de sandwiches douteux. miom.)
Ensuite, y'a eu le RER, c'était bien.
Voila voila.
Et le typique monsieur qui te joue de l'accordéon dans le nez pour une pièce pour manger. J'ai bien aimé. On aurait dit un film de Woody Allen.
Bref.

Et donc, on est arrivé à "Marne-La-Vallée (Parc Disneyland)".
Et là, c'était genre:


WELCOME TO MICKEY'S HOUSE!!

(en caractère gras tout pareil. fluo qui clignotent.)
Genre, même la gare elle a presque les oreilles de Mickey.
Tu poses le pied hors du train, t'es dans un autre monde à base de dessins tout ronds et de bâtiments colorés à tête de souris.

Y'a des signes qui ne trompent pas.


On a fait la queue, pris nos billets, et remercié bien bas les dieux météorologiques de s'être montrés fort cléments avec nous.
Soleil! Félicité en ces temps troublés.

Ensuite, il ya eu la question:
"-Tu veux faire quoi d'abord? Resort ou le premier parc?
-Il est où le château?
-Le premier parc.
-Alors on commence par Resort. Le meilleur pour la fin. Trop d'émotion d'un coup, ça pourrait me tuer.
-Soit.
-Onward my mighty fellow!"





Alors, première remarque:
Disneyland, c'est BEAU.
Genre, c'est beau de partout.
Encore plus sur le second que sur le premier, mais c'est tellement beau de partout, fignolé, peaufiné, que j'aurais pu y passer trois jours rien qu'à aller crapahuter dans tout les recoins en poussant des cris de joie tellement tout est magnifique, et plein d'oreilles de Mickey.

Le premier truc sur lequel on est tombés, c'était un magasin.
Les gothiques à Disneyland.
Crédibilité zéro.
Débilité maximum.
Contentitude: maximum overdrive!

Y'a tellement de magasins là bas que si on les enlevais, y'aurais moitié moins de choses dans ces parcs.
Mais en même temps, même les magasins, t'as envie de les visiter tellement tout est trop beau, bien fait, régressif, et agréable.

On a trouvé une super peluche du Chat du Cheshire et on s'est jeté sur les oreilles de Mickey.
Trololo.
L'avantage, là bas, c'est que ce genre de comportement neuneu "j'ai physiquement plus de vingt ans, mais là, j'en ai six dans ma tête, et le porte monnaie trop rempli pour quelqu'un de mon âge" était relativement courant.

(NB: j'ai économisé pour ce voyage. Je suis toujours pauvre. Et OUI j'ai lâche de la thune à Disneyland. Quasiment vingt ans que je veux y aller. J'y balance cent boules sans problèmes. Même si j'ai des difficultés financières. Je ne voulais avoir aucun regret là bas. Aucun argument du genre "ah, et tu dis que t'es pauvre mais tu lâche plein de sous au grand capital n'est recevable. C'est Disney. Ca a illuminé mon existence. Je remplis mon lit de plushies si je veux. Et je vous emmerde.)


Quand tu passes la porte du parc, quel que soit ton âge, tu reviens à tes six ans, et tu deviens une machine à dépenser des sous pour des goodies improbables.
Dans le bonheur.
Parce que Disneyland = drogue euphorisante.

Y'avait pas particulièrement de truc que je voulais faire dans le parc, alors on s'est baladé un peu partout.
Quand on entre dans le parc Resort, y'a un sorte de grand pavillon couvert, genre allée commerçante, avec des restaurant, avec des décors de cinéma, et plein de choses du genre.
(Le par Resort est dédié au cinéma "classique" et aux techniques d'animation. C'est un peu un parc pour adultes. Il y a aussi le côté "pixar" dans ce parc. Notamment avec des animation Toy Story et Monstres et compagnie.)

On sent que le décor est paufiné au micropoil.
Je me sentais vraiment chez moi.
Des projos partout, une ambiance "fin de tournage", presque, un décor vivant, et travaillé.
Et plein de néons qui clignotent.
J'ai les trucs lumineux, les paillettes, les néons fluos.
...
J'étais Mylène Farmer dans une vie antérieure.
Un des décor de l'allée couverte.
Après, quand on sort dans le parc à proprement parler, on peut admirer l'architecture. Notamment les toits, très travaillés.
A Dinsyeland, tu peux vite te faire un torticolis à force de passer du temps le nez en l'air.

Mickey.
Mickey everywhere.
Après, il y a eu mon petit moment de recueillement personnel devant la statue de Walt et de son alter ego à oreilles rondes.


Première larmichette de la journée.
Pour une adepte de cinéma, et de cinéma d'animation telle que moi, c'était vraiment le paradis.
On a fait le tour du parc, on s'est retrouvé devant la voiture de Cruella Devil, (je me porte volontaire pour récupérer cette voiture si un jour ils veulent s'en débarrasser), on a vu les rues toutes jolies.
Disneyland c'est VERT.
(et rose.)
Mais vert, et bien vert.
Y'a des plantes, des arbres, on dirait un jardin, une petite ville qui se partage avec un square.


Mon petit coeur de cinéaste en herbe
a fondu de bonheur.
Kiss à toi Georges!
Il y avait aussi des affiches. Des affiches partout.
La firme Disney possède pas mal de franchises, et tient à le faire savoir.
Partout, la musique de tous les films dont ils ont ldes droits. Ca va de "Fievel et le nouveau monde" à "Armageddon", voir même "Titanic".
Oui, les films de franchise Disney sont moralistes, regardables par les enfants, un peu faciles. Mais Disney, c'est les contes pour enfant.
Et pour l'instant, Avengers a fait plus d'entrée que le dernier Lars von Trier, que je sache.
Dinsye, ça fonctionne, c'est cool, on sait que le gentil gagne, et on est contents!
Pouf.
(et en plus, quand t'es dans le parc, t'as six ans, tu t'en fous de Lars von Trier, tu veux que le gentil y gagne et tu veux lui faire des bisous.)
(surtout à Simba. Sur sa grosse truffe humide.)

La plénitude de la fangirl.
Le poster original.
En face du cinéma Walt Disney Studios.

Huhuhu.
Navenjers. <3
Dans Disneyland.
*glousse*
Resort, c'est aussi plein de belles surprises.
Des statues dans les coins, des constructions , des maquettes de trucs véhicules dans les films, des "oh" et des "ah", parce que zut, c'est vachement chouette, et qu'on aurait envie d'y rester des heures pour regarder parce que c'est super.


Un statue de Pan près des toilettes.
Walt, ce poète.

Le coin Armageddon.
Ca claque, ça, au détour d'un chemin.
Après vu qu'on avait pas trop grand chose à faire dans Resort à part regarder, on est allé au spectacle animagique en lumière noire.
En gros, Donald se perd dans le local ou sont entreposés les pellicules des plus grands films Disneys.
(NB: La firme, dans sa grande mansuétude a classé les dessins animés Disneys en trois catégories: chefs d'oeuvres, grands classiques, et classiques.
Chefs d'oeuvres, c'est la crème de la crème. Il n'y a que vingt films classés Chefs d'oeuvres, dont Bambi et La Belle et la Bête. T'as qu'à voir le niveau.
Grand classiques, c'est le film, il est bien, il est bon, il a euune bonne prod, et même s'il est pas au niveau du chef d'oeuvres, ça claque quand même.
Genre Robin des Bois. Ou Peter Pan. Ou Tarzan. Bon level quand même.
Classiques c'est les films pourris. Genre les suites. Les trucs ou y'a pas de niveau, ni dans le scénar, ni dans l'animation.
La Belle et la Bête II. Ou Bambi II.
Classique, c'est c'est hérésies faites dans un moment d'égarement de la firme  parce que "pas de sous pas d'idée, plus de bons chefs animateurs, les parcs en déficits, au secours John Lasseter."
Classique, c'est les films qu'ils aimeraient oublier mais non, y'a des gens pour les regarder, alors on les vends. Mais bon. Si Walt le savait, ça le tuerai une seconde fois. )

Bref.
Donald.
Il se perd parmi les grands classiques, et là, les personnages sortent pour jouer avec lui, et chanter les chansons les plus marquantes.
EN V.O!!
Ahahah!! Que je suis contente de les connaitre en VO aussi, je savais que ça me servirait.




Photo prise dans l'illégalité.
Pardon.
(I regret nothing.)
L'avatage de la lumière noire, c'est que parmis les comédiens en costume, il y avait aussi plein de marionnettes et de machineries mises en place sans qu'on voit les marionnettistes (pourtant sur scène.)
C'était cool, beau, bien fait, Disney quality.

Quand on est ressortis (en chantant "under the sea" et "the circle of life") on a décidé que, ma foi, on en avait assez vu et qu'on pouvait aller voir le premier parc le coeur léger.


La statue entre les parcs.
Welcome to magic land.

En approchant du second parc, j'ai commencé à avoir des petites sueurs froides.
Le Disneyland.
Le vrai.
Le beau.
Avec le château.
L'endroit dont je rêve depuis tout piti.

Quand on entre dans le parc, le premier truc qu'on voit, c'est un grand hotel tout en long, sous lequel il faut passer pour accéder au reste du parc.
Le long du chemin pour aller jusqu'à cet hôtel, le sol est pavé de plein de dalle avec des noms.
Au début je pensais (pleine de naïveté que j'étais) que c'était les noms de tous les animateurs disneys, les gens du staff, les gens qui avaient permis que cet endroit soit possible.
Meuh nan.
C'est une opération publicitaire pour les 5ans, et les 10 ans du parc.
Sotte que je suis.
Néanmoins, dans les pavés, il y a celui de Mickael Jackson, si ça intéresse quelqu'un.
Voila voila.
L'hotel.
Genre, "salut, je dors à l'entrée de Disneyland, mouhahaha."
Donc, on passe sous l'hôtel.
Je me suis faite la promesse d'y pieuter un jour.
Genre quand je serai riche, et tout.
C'est un passage couvert avec des lumières, et le fronton décoré en mode:
"20 years of Disneyland, Muttafugga."
Petites sueurs froides.
Trop de sas à passer.
Et je ne sais toujours pas ce qu'il y a derrière.

C'est pas de la ptite déco de portail, ça.
Sous l'allée couverte, son altesse qui me dit:
"-Regarde moi et ne tourne pas la tête, comme ça tu auras la surprise."
Plus qu'une dizaine de mètres à parcourir avant d'être dans le parc.
"-Regarde moi."
J'en peux plus, ça fait trop longtemps que je l'attend, là.
"-Regarde moi."
Est-ce que c'est si énorme que ça, derrière? Est-ce que je vais pas être déçue par une maquette en papier mâché dégueulasse?
"-Regarde moi."
Je crois que je tremble de tous mes membres.
"-C'est bon. tu peux regarder."

Bouya!
C'est beau.
C'est beau, c'est grand,c'est tout comme je l'imaginais, mais en dix mille fois mieux.
La gamine de six ans en moi n'était absolument pas préparée à ça, la fille de vingt trois ans qui a fantasmé des années sur l'endroit a senti son cerveau se déconnecter, et la cinéaste qui a passé des heures à potasser Disney, sa vie, son oeuvre, ses méthodes de travail a tout bonnement fondu un plomb.
Tout ça en même temps.
Je me suis mise sous le belvédère et j'ai pleuré.



Quelque part, au fond de moi, y'a un fusible qui a pété définitivement, je crois. En même temps qu'une énorme dose d'endorphine m'a éclaté à la face.
Pourquoi on fait des médicaments pour dépressifs?
Envoyez les à Disneyland une fois par moi.
Radical.
(et je sais de quoi je parle. rien que d'y penser, j'ai encore des décharges de bonheur équivalentes à trois tablettes de chocolat.)

Bref.
Joie, bonheur, félicité.
"-Bon, tu veux faire quoi en premier, du coup?"
...
SPACE MOUNTAIN!!!
\o/ !!!

Le parc est divisé en trois zones.
(là je fais genre je m'y connais, mais en fait, non.)
(y'a une semaine, j'en savais rien.)
(pauvre de moi.)
(saint Mufassa, priez pour nous pauvres pêcheurs, qui ne sommes jamais allé peleriner dans l'entre de Mickey.)
Trois zones, donc.
-Discovery.
La zone avec tous les trucs genre "recherche scientifique farfelue, espace, vaisseaux, et vieille technologies."
Mâtinée d'une bonne couche steampunk.
Que le Roi Mew il était tout fou quand il était là bas.
Trop de boulons, de mécanismes, de cuivre, et de capitaine Némo pour lui. Il a fondu un câble aussi.
-Fantasyland:
La zone régressive avec les truxs pour les petits que les grands font quand même parce que c'est cool.
Les tasses qui tournent, le fameux labyrinthe, le château tout rose, etc, etc.
Six ans, et la moitié du QI en moins.
Magie magie.
-Adventure land:
Pour les gens qui préfèrent les pirates aux vaisseaux spatiaux.
Avec les trucs à la Indiana Jones, pirate des caraïbes, etc.
Avec des truxs jungle, des cabanes dans les arbres, et tout le toutim pour se prendre pour un aventurier.
Et C'est cooll!

On a décidé de faire les trois parties dans l'ordre.
Deux décérébrés dopés à l'endorphine made in Disneyland qui partent en goguette à travers le parc.

Mais d'abord manger, parce que Hobbits, parce que faim.
Pas mangé depuis au moins deux heures.
Et on a passé la collation de 11 heures.
Rien ne va plus.

C'est le moment de souligner le soucis du détail de Disneyland:

Manger!
Se laisser crever de faim, c'est pas notre genre.
TOUT là bas est à l'effigie d'un personnage de Disney.
Les gobelets jetables ont une tête de Dingo, les assiettes en papier (recyclé) (siouplait) on des imprimés têtes de Mickey, les jusqu'aux emballages de sandwiches qui portent l'emblème du parc.
Voila voila.
Pendant qu'on mangeait dans un très joli restaurant de l'avenue principale, il y a eu un petit défilé des personnages de Dinsye.
Pas la parade (on l'a pas vue) mais un truc chouette quand même.
Mais manger.
Donc on l'a juste écouté passer.

En parlant de l'avenue principale:


Un village?
Nonon, un parc d'attraction.
Bouyatchaka!
Des magasins, des restaus, et encore des magasins, et des hôtels.
Mais bouh, qu'est-ce que c'est BEAU encore.
Ca te viendrais même pas à l'esprit de te plaindre de tous ces trucs qui te font de l'oeil tellement tous ces trucs sont BEAUX.
Je crois qu'on a encore craqué pour des trucs.

Et puis, de périgrinations en périgrinations, on est arrivés à Space Mountain.
Comment te dire:

LA JOIE.

C'était bien, y'avait pas trop de monde.
On est arrivés assez vite jusqu'au "poste de lancement" et on est montés dans le petit ...
Euh.
Wagon.
Le Roi avait un petit peu d'appréhension, parce que "ça va secouer".
Moi j'étais jamais monté dans un manège à sensation (rapport à mes problèmes de coeur, toussa, hurm), et le machine s'est lancée.

\o/
Vazy, Izma, met les mains en l'air!!!

On est ressortis tout échevelés, c'était juste génial.
Tellement la teuf là dedans!!
LA JOIE!!!

Du coup, on s'est acheté la photo.
Je ne la montrerai pas parce que pouet.

Puis son altesse a prit le casse croute.
Parce que miom.

Après, on est allé à la zone star wars.
Huhuhu.
Oui, Disney a racheté Star wars, et c'est tant mieux, ça évitera à Lucas de se faire hara-kiri tout seul.
Parce que c'est pas lui qui réalisait ses films depuis longtemps, déjà, alors je vois pas pourquoi ça râle.

Coucou à tous mes copains fanboys!!
C'était super.
Hinhinhin.

L'attraction Star Wars, c'était un cinéma dynamique, et pour y aller il fallait passer par un long chemin, qui était en fait une expo.
Avec plein de maquette en animatronique.
C3PO, D2D2, l'amiral "tête de poisson", et des mécha droïdes.
Qui parlent.
La classe.

Tu le sens mon gros soucis du détail?

Le cinéma dynamique était très chouette, on a survolé les lune d'Endor, a été prit dans une bataille entre l'empire et l'alliance rebelle, vazy Izma met les mains en l'air, etc, etc.
Que du bonheur.
Ma foi, il faut le vivre au moins une fois.
Mais c'est pas le cinéma dynamique pérave des fêtes foraines :D
En sortant on a fait une chouette rencontre:


Eveuuuuuuh!
C'est ça qui est chouette dans le parc.
Il y a tellement de trucs cachés partout.
On ne sait plus où donner la tête.
Là, je crois que son altesse prenait le second casse croute.
... je m'y perd.

Après, on est allé voir la Nautilus.
Parce que le Roi Mew en pouvait un peu trop plus, et que ma foi, Nautilus, quoi!!!
C'était super beau.
Encore.
Trop de beau, mes yeux fondent.
Et son Altesse était comme un gamin dans un ... parc Disney, en fait.
Trop de mécanismes, de sépia, et de cadrans.
Steam, steam, steampunk.
Son of a clock.


Ma foi.
C'est un cadran.
Aucun doute là dessus.

Le fantôme du capitaine Némo dans son orgue.
ouuuuuuuuh....

Puis on est sortis de la zone Discovery pour aller à Fanstasy Land.
Et en chemin, on a croisé un petit défilé avec MICKEY!!

Mickey et ses fans.

Mickey qui donne des autographes c'est pire que Johnny.
Sauf que ses fans ont cinq ans.

huhu.
Ca m'a fait un petit truc de voir Mickey.
Le héros de mon enfance.

Après ce moment d'émotion, est passés sous le château pour aller voir le Dragon.
Grouh!
Screugneugneuh!
Dragon tout en animatronique qui crache de la fumée.
Et qu'il est beau.

salut.
je suis beau.
Et on est passé des l'autre côté du château.
Direction: Fantasy Land.
Le coeur du parc.
Alors là, c'est un univers dans l'univers.
Un village de conte de fées.
Avec des maisons toutes jolies, et des enseignes super belles, et des petits tables, des petites chaises, des trucs tout ronds trop mignons, etc, etc...
Encore un quart de QI en moins.

Une boutique lambda.
Comme ça au hasard.

"La vue la plus "Disney" que tu pourras
avoir aujourd'hui"
m'a dit son altesse.
Tellement représentatif de
Fantasyland.

Boutique de Papuches.
Pas dégueu.

Après, je voulais absolument voir le "labyrinthe comme dans la pub de quand j'étais piti", et on est passé dans le coin "Alice aux Pays des merveilles."
Un coin qu'il en jette.

Le fameux lièvre de mars.
Et là, à l'entrée du labyrinthe, on a croisé un personnage important:

MAD HATTER!!!
I LOVE YOU!!
Quand il a vu ma tête, il a eu un sourire en gâteau d’anniversaire.
S'en est suivit un dialogue des plus surréalistes.
"-Mademoiselle vous êtes une allumette?
-Oui, mais on peut pas m'éteindre.
-...Et pourquoi?
-Ben je sais pas.
-Et ben moi non plus! THIS GIRL IS ON FIRE! *A son altesse* tenez, vous soufflez dessus pour l'éteindre.
-*son altesse souffle*
-UN JOYEUX NON ANNIVERSAIRE!!
-A moi?
-A VOUS!! *il regarde mon t-shirt* Elles sont jolies vos fleurs.
-Oui, mais elles sont un peu dépressives en ce moment.
-Ah? Vous leurs chantez des chansons?
-Non, ça marche pas. Alors je les arrose.
-*ouvre des grands yeux* Et avec quoi?
-Avec de l'eau?
-Ah, j'ai eu peur. Je peux faire quelque chose pour vous?
-Oui, euh. Est-ce que vous pourriez me faire... euh..
-Oui quoi?
-Une photo?
-J'ai encore eu peur, dites donc!
-Une photo alors?
-Oui! Dites donc, je suis petit.
-Non, je suis grande.
-Vous avez mangé trop de gâteau qui fait grandir?
-Oui, et je trouve pas des gâteau qui rendent petit.
-Ah, oui! Il faut manger des carottes.
-Ah non, j'aime pas, c'est orange. Je mange que des trucs verts. Ou rouge.
-*regarde Mew* Bah, allez chercher dans son jardin à lui, hein!!
-*rires de bêtes*

Kikoo!

C'était bien.
Ma foi.
On a bien rit.
Et on est entrés dans le labyrinthe.
Là bas, plein de personnages du film, plein de petit chemins, des jeux d'eau, c'était plus que très chouette!!
On s'est amusé comme des mômes.


Encore le soucis du détail, avec plein d'éléments du film un peu partout, des chats du Cheshire, des rênes de coeur, et son beau château!!


a chacun sa photo neuneu.

Qu'on leur tranche la tête!!!!
même pas peur.

Après ce long moment passé à Fantasyland, on avait faim hurm, on est parti voir si l'herbé était toujours aussi verte du côté de Adventure land.
Parce que pirate des caraibes!!
Parce que Yaaaaarh!!!
En avant flibustier!!

On a pas été déçu par l'aventure.
Plein de pirates, de squelettes de trésors!!
On en a vraiment prit plein les yeux!!
Puis évidemment, on est allé se commettre dans les boutiques...
Pauvre de nous, vendus, pieds et poings liés au grand capital.
JOIE!!!
DISNEY!!

Après, on s'est dit qu'on allait tranquillement rejoindre Indiana Jones par l'île de l'aventure.
Ouioui.
On s'est perdus dans l'île, hein, tout bonnement.
L'avantage, c'est qu'on s'y est bien amusés.

J'ai retrouvé mon trône, pillé par les pirates.
Queen of Bones!
Riprisente.

Tu te croirais pas sur une île de pirates, là?

Navire droit devant, capitaine Queen of Bones!
Bien comprit moussaillon Mew!
Sortez les pièces de huit!!

Et on est arrivés un peu tard pour faire Indiana Jones.
Mais du coup, on s'est dit qu'on allait visiter le coin.
C'est super fouillé, là encore, comme décor, et même en y passant près de trois quart d'heure, on a pas pu tout regarder.

Saint Coca, toi ici!

Près du palais d'Aladdin!
Et y'a des trucs comme ça partout.

On se serait vraiment cru entre Agrabah, et la ville du premier Indiana Jones.
Il y avait dans l'air comme une ambiance de Jungle, de désert, et d'Hakuna Matatah.

Le lustre dans la zone Aladdin.
Joli.
Il ferait très bien au dessus de mes goodies.
dans mon salon.
 Puis, pour finir, on est allé voir l'exposition Aladdin.
Avec plein de scènes du film refaites par des maquettistes de génies.
Des trucs géniaux, avec des jeux de lumière, de miroir, des effets de perspective.
Que du bonheur!

Et puis, c'était l'heure de partir.
Des souvenirs plein les poches, plein les yeux, l'appareil photo chargé à bloc, du bonheur dans les pupilles.


I'll be back!!


Le Mickey de l'au revoir.
<3

On a reprit le train (LUCIFER!!!), épuisés, mais contents, les sacs remplis d'affaires inutiles.
On était plutôt heureux à ce moment là.

Alors, la journée était bonne?
Et même si rien ne perturbe le sommeil réparateur de son altesse, même un train, moi j'étais trop exitée par la journée pour dormir.
C'était une expérience formidable.
Si j'ai été déçue?
Pas un seul instant.
C'était au delà de toute ce que je pouvais imaginer.
Je remercie de toute mon âme d'enfant le Roi des Ronces pour nous avoir emmené là bas.
C'est le cadeau le plus chouette qu'on m'ait jamais fait.

On est rentrés à la maison, avec nos petit goodies.





La Furry family était ravie de notre royal retour.
Le quotidien nous a rattrapé.

Mais il me reste malgré tout cette tranche de rêve. Ce bout d'impossible devenu réalité grâce au grand Walt.
Une part de moi est resté là bas.
Une promesse d'y retourner.
Une promesse de cinéma.
Une idée du bonheur.











2 commentaires:

  1. Non, je suis désolé, y a pas Kuzco, c'est de la merde.
    Signé :
    Un anonyme... oh wait

    RépondreSupprimer
  2. Sympa de vous voir enfin en photo tous les deux ! Tu n'es pas du tout grosse...

    RépondreSupprimer