mercredi 9 avril 2014

La limite qui fait chier.

Yoh.
Non j'ai pas été là pendant longtemps.
Pendant un mois j'ai préparé mon déménagement (je ne pense pas que j'en ferai un article tellement ça va me pourrir mon karma qui n'a rien demandé) , et après, pendant un mois j'ai pas eu internet.
*thumb up*

Donc on va balancer dessuite les accroches racoleuses:
Aujourd’hui, je me met à poil devant vous, et je vais vous expliquer ma vie de pauvre.

Allégorie de cet article.

Alors je vois tout de suite les gens qui me connaissent faire:
"Han, genre, comment elle est, elle. Elle va à Disneyland, tout ça, en Belgique, tout ça, son mec claque de la thune en jouets, etc, etc... et elle fait genre elle est pauvre."

Soyons clairs.
En ce moment, le Roi est fauché. En grande partie à cause de moi, vu que, ahaha, j'ai eu la bonne idée de me faire tatouer (pas cher parce que copine tatoueuse) le même mois que le mois de mon déménagement, et que, oh surprise, ya les huissiers qui me sont tombés sur la mouille pour me réclamer 450 boules le même mois, et que comme je les ai pas, c'est lui qui a raqué.
Et même, il ne s'agit pas de lui dans cet article. Il s'agit de mon pognon que je n'ai pas.
Soyons encore plus clair.
Sans le Roi Mew, je suis à la rue, et je meurs.
Je ne plaisante pas.

Je règne sur un royaume en mousse et je n'ai pas les clés de la bourse.
Voila.
C'est assez clair?

Bien, on peut reprendre.
Je disais donc, je vais vous expliquer ma vie de pauvre.
Parce que j'ai besoin d'en parler. Un bon coup. Parce que ça m'oppresse.

C'est parti mon kiki.


Commençons par le commencement:
Je ne sais pas ce que c'est que de vivre dans l'opulence.

Quand mon père a viré la Mom, elle est partie vivre chez mes grands parents à qui elle payait un loyer parce qu'ils ne pouvaient pas non plus payer pour 5 personnes. (Eux mêmes, ma Mom et moi, et mon tonton qui avait pas finit ses études.)
C'était pas l'extase mais disons que bon, à ce moment au moins on manquait de rien.

Si je dois me souvenir financièrement de cette période, je dirais que ma pote Nacty, que je connais depuis que je suis bébé (meuf j'ai retrouvé une photo de nous à mon anniv' de trois ans, gros dossier), allait tout les ans à Walliby, ou au futuroscope, ou à Disneyland, et allait un peu partout avec sa maman, et que ma mère m'a promit jusqu'à mes 15 ans qu'on irait à ce fameux Disneyland.
Vu que ma mère galérait un peu sa race avec les sous.
(mais j'étais pas jalouse de ma pote vu qu'elle, elle était vraiment toute seule avec sa maman.)

Après, y'a  eu mon connard de beau père, les sous qu'il volait à ma mère, les pâtes sur la table chaque soirs, et ma mère qui galérait à me filer 20 boules par semaines pour bouffer à la fac.
Donc, du coup, avec ma pote Miss England, à la fac, on se cotisait pour acheter des chips, et comme elle était autant dans la merde que moi, on avait faim.
... je me souviens une fois on avait décidé que merde, on allait se faire un bon repas, et on a claqué la bouffe de quatre ou cinq jours pour se faire des tomates farçies.
... truc de ouf ...

La blasitude. Vue d'artiste.

Ensuite, j'ai fait LA connerie pas tout à fait connerie mais grosse connerie que je sais pas encore trop si j'aurais du ou pas le faire vu que je la paie tout les jours autant en bien qu'en mal...
J'ai fait CONFIANCE (bordel) à ma famille.
Et je suis allée dans une école d'art que j'avais pas choisit (vu que celle que j'avais choisie mes parents l'aimaient pas.), mais en plus, j'ai laissé mes parents faire un prêt.
Sur mon compte.
En trois fois.
De 15 000 euros.
A échéances cumulatives.
...

Oui, bah c'est pas la peine de se moquer, hein, j'avais dix huit ans, j'étais un peu con, et gravement naïve.

Pendant ma première année en école d'art, après des années de galère financières, ma mère avait plus rien, moi je gagnais pas un clou (à plus de 12h par jour de taff scolaire plus les transports, faut pas déconner, j'avais pas le temps de gagner ma croûte)  et mon matos d'école me coûtait à peu près 200 euros par mois.
(le contre-collé et les Poscas, c'est pas gratos.)
Ahaha.
L'état de mon compte bancaire après six mois d'école...
Bref, du coup, je me suis retrouvée dans le caca, toussa, mon père, qui pissait la thune par les trous de nez à cet époque m'a fait la leçon, et m'a renfloué mon compte.

Il a décidé de me donner de l'argent tout les mois, et ses parents aussi.
Avec un peu de sous en poche, j'ai décidé de fuir au plus vite cette ambiance de dingue qu'était la maison maternelle, et de me prendre un appartement.
Freeeeeeeeedom.

Donc me voila avec des sous, un loyer pas trop lourd, et ...
Un appartement non isolé, et des factures d'électricité de plus de 200 euros tout les deux mois.
Et toujours 200 euros de matos d'école.
Plus une imprimante à acheter.
Et de la nourriture...

...
Donc voila, j'en suis arrivée à une période où je mangeais (concrètement) un bol de riz par jour.
Avec un père qui me faisait la leçon sur mon inconscience  et une mère hystérique à l'époque qui me disait que tant mieux que j'ai des problèmes vu que j'étais partie de chez elle.
...
C'était nul, je dois dire.

J'ai arrêté l'école parce que du coup, ahaha, fournitures scolaires plus nourriture, plus hum...
Rien vu que des loisirs j'en avais pas des masses vu que j'avais beaucoup trop la dalle pour me dire qu'un verre de bière valait plus que de la BOUFFE  .
J'ai arrêté l'école trois semaines avant la fin, virée, vu que j'avais plus d'argent pour la payer.

J'ai pleuré.
Vraiment.
J'ai beaucoup pleuré.

Chaton. Calin?

Donc après j'ai du arrêté l'école, mes parents m'ont tanné pour que je parte dans une autre école.
Je me suis retrouvé dans un minuscle 18m2 avec mon chat, et à aller bosser à Quick en préparant un concours d'école sous les yeux de mes parents.
Mon père payait le loyer (enfin, ma mère, quand elle pensait à amener le chèque, vu que elle était dans la merde et que j'avais régulièrement des appels de menace de l'agence immobilière qui menaçaient d'huissiers et d’éventuelle expulsion si je payais pas.)
Et comme j'avais pas non plus les cordons de la bourse, je me pissais dessus régulièrement de peur. Vu que c'est l'époque ou mes parents ont commencé à faire à peur près n'importe quoi.

Cette même année, j'ai la première échéance de crédit qui m'est tombé sur la gueule.
120 boules par mois.
J'en gagnais 400 (entre 350 et 400) avec le quick.
Et je mangeais, concrètement, quand ma mère me faisait les courses vu que je payais aussi plein d'aggios, et d'emmerdes de l'année où j’avais du arrêter l'école.

Ensuite, j'ai passé (une deuxième fois) le concours de la première école que j'aurais du faire avant qu'on ne me dise "non tu vas en faire une plus chère, mais mieux" (ahahaha.) j'ai été reçue haut la main dans une section difficile, et mes parents m'ont dit:
"ah nan mais si on est venu vérifier tout les mois cette année si tu bossais c'était pour euh... enfin pour que tu gardes le moral. En fait on a pas de quoi te payer l'école. C'est fini tu te démerdes."

Ahah.
Du coup, en ayant passé une année à préparer rien, et donc, perdre 12 mois de ma vie dans un studio pourrit avec un job dégeu... je me sentais pas bien.
En sachant que si j'avais fini la première école dont j'avais été virée... ben vu que mes parents m'avaient mentis, j'aurais pas pu la finir, et que la banque refusait de me faire des prêts pour les années suivantes.
Je suis retombée en dépression, j'ai essayé de me finir (la joie.) et finalement, je me suis relevée en pensant très fort à l'école de Luc Besson.
Gratuite, donc.

A cette époque, je vivais avec mon coloc.
Qui avait tellement de problèmes de thunes qu'il est parti de la baraque comme un voleur, me prenant la gazinière,  coupant le gaz, et me laissant avec ses trois mois de loyer impayé.
Et donc, avec la propriétaire qui essayait de m'expulser en plein mois de janvier, et le factures à payer.

J'ai eu une semaine pour déménager, et sauver ma peau.
(merci Gato de m'avoir trouvé un travail sinon je serai morte dans la rue avec mes chats, je pense.)
(non c'est pas une blague, à l'époque ma mère voulait que je retourne chez elle, et quand j'ai parlé de cette possibilité deux mois plus tard elle m'a dit qu'elle avait transformé ce qui devait être ma chambre en bureau et qu'il fallait que je me démerde.)
(vu qu'elle voulait pas de moi parce que je pourrais être méchante avec ma petite soeur, et éventuellement perturber leur "équilibre" à elle deux.)
(ahahah.)


Je me suis retrouvé dans un appartement moisi avec 700 euros de factures d'électricité à payer (merci coloc.) de l'ancien appartement.
Et si y'avait pas eu le Roi Mew en forme de providence pour payer le loyer du nouvel appart, j'aurais juste pas pu faire face.

...
Voila, donc là on en est là.
J'ai 300 euros par mois de crédit d'école à payer.
Que normalement j'aurais jamais du les rembourser moi même, parce que commencer sa vie avec 10 ans de crédits aussi cher, ahah, non, mais non.
Je gagnais moins de 600 euros jusqu'au mois dernier (et j'espère que le chômage va arranger les choses), mon compte en banque est en lambeau grâce à tout ces problèmes pendant toutes ces années, et quand j'ai (ahahah) ma pension alimentaire de mon père, elle me sert pas à grand chose, vu que, du coup, ben faut bien acheter à bouffer, et fallait bien payer le transport jusqu'à Pipou sur Cambrousse vu que les bus de campagne c'est cher.
Et je m'en servais aussi pour offrir le ciné au Roi qui raque suffisamment pour moi.
J'ai une mauvaise conscience, que j'essaie de racheter avec des donuts et des places de ciné.

BREF.


Donc là, en plus, on a déménagé, on a pas d'sous.
Ouaih.
Lui non plus, hein.

Je suis pauvre.
Pas une pauvre à la rue, mais pas une pauvre à la rue parce que le Roi des Ronces est là.
Sinon, oui.
Mes chats seraient certainement à la SPA, et moi roulée dans un carton.

Grâce au Roi, je suis pile à la limite qui fait chier.
Pas une Cosette, mais une meuf qui galère sec.
Je n'ai jamais eu l'esprit tranquille sur rien.
Je n'ai jamais pu me dire, "je vais aller m'acheter des fringues, j'en ai rien à foutre".
Quand je doit m'acheter des godasses, je les fait réserver auprès d'un copain qui a un magasin et je les prends le mois d'après en ayant économisé à mort. Et je parle pas de chaussures à 100 euros, hein.

Je passe ma vie à mendier à mon mec pour des loisirs.
Genre, même le cinéma.
Même pour acheter un bouquin.
Même quand on fait fucking les courses et que j'ai envie d'oréos je dois demander parce que j'ai pas une thune et que la fucking banque a jugé judicieux de m'interdire la carte bancaire.

Que tout les mois je dois aller DEMANDER et m'humilier devant mon banquier pour qu'il me donne l'autorisation de retirer les sous que j'ai gagné pendant le mois.
Que ce connard, la dernière fois m'a dit:
"Oui, ça va bien mieux, vous êtes plus sage, vous pouvez retirer 200 euros et pas 150".
MERCI ENCULE.


Humiliation.
C'est le mot.
Je me sens humiliée.

J'ai honte d'être autant dans la merde, je me sens coupable, en sachant que j'ai jamais fait de folies.
Je veux dire, le truc le plus OUF que j'ai fait, ça été de m'acheter une imprimante.
Qui m'a servit trois semaines parce que j'ai jamais eu la thune de luis racheter des cartouches.
(ahahaha.... )
J'ai honte de devoir demander, de devoir taxer de la thune au Roi pour TOUT.

Je me sens humiliée pour avoir dû des années fumer sur les clopes des copains.
Je me sens humiliée parce que j'ai un contrat photo qui pourrait me rapporter gros mais pas un radis pour acheter le matos lumière nécessaire à la réalisation de ce contrat.
Je me sens humiliée par le regard condescendant de mon banquier.

Les loisirs?
Ahaha.
Disons que s'il n'y avait pas les torrents, j'aurais pas de culture cinéma.
S'il n'y avait pas les bouquinistes à 1 euros le bouquin, j'aurais lu beaucoup moins.
Quand au reste:
C'est quand le Roi peut/veut.

Chaque fois que je fais un truc, je compte mentalement combien j'ai dans mon porte monnaie.
Chaque fois que j'ai une envie, je me dis "le mois prochain" en sachant que TOUT les mois j'ai un fucking imprévu.
Et que du coup, non, pas le mois prochain ni celui d'après.
Un jour, peut-être, quand y'aura pas d'ennuis, pas d'huissier, pas de factures, pas d'anniversaires de copains, pas de trucs à rembourser...


Voila pourquoi je vais même plus à H&M.
Je dépends ENTIEREMENT de mon compagnon.
C'est moche à dire.
Mais comment je peux me regarder dans la glace comme ça?

Je veux dire.
Même pour des trucs simple, genre, acheter 20 euros de couleurs pour mes cheveux je dois attendre d'avoir un créneau financier pour ça.
Je rêve d'avoir la spontanéité de me dire "tiens, je vais acheter une canette de coca."
C'est misérable.

Comment faire quand après, le Roi me dit:
"tu as fait le choix de faire du cinéma, assume."
Oui, certes, mais j'ai pas fait le choix d'avoir un boulet financier à la patte, ni de me faire couillonner par mes parents, ni de me faire couillonner par mon coloc...

Je fais régulièrement des crises de larmes quand des trucs que j'attendais depuis des mois me passent sous le nez parce que fucking imprévu de merde, saloperie de bâtard.
Je vais pas pleurer parce que j'ai pas pu me jeter sur le DVD de Thor le mois dernier, mais quand même, ça me fait bien chier, en fait. Je vais pas pleurer parce que mon pote tatoueur descendait du Danemark pour tatouer, qu'il m'avait promit un truc, mais que, pas de chocolat, pas de tatouage sur les bras. Je vais pas pleurer parce que je peux pas aller voir des expos, ni que j'aurais sans doute jamais plus l'occase de voir Winter Soldier ou Twelve Years a Slave au cinéma, mais ça m'emmerde.
Je vais pas pleurer parce que je peux pas acheter une batterie de merde pour mon appareil, ni que je peux pas imprimer mon book ou que je peux pas aller faire de photos à 50 kilomètres parce que essence = argent... Mais je me sens un peu prisonnière de mon porte monnaie vide.

Je vais pas pleurer pour un truc, ni pour un autre.
Mais pleure beaucoup à cause de l'accumulation de mon impuissance.

Je fais gaffe quand j'utilise mon maquillage parce que ça coûte cher et que j'en ai presque plus.
Et on a pas un rond pour aller à la laverie.

Je pleure beaucoup parce que le 8 du mois, mon compte est en dessous de zéro.
Et bien en dessous, hein.
Et que quand je veux aller demander 20 euros à la banque, le banquier me dit que, non, parce que j'ai encore le truc chose de l'assurance de merde mes couilles sur ton nez, là, qui passe dans deux jours et que, après, j'aurais dépassé mon découvert autorisé. Sans avoir jamais touché à ce putain de compte de merde.

Pour la blague:
J'ai plus de carte bancaire parce que pour mon anniversaire, ma famille m'avait offert 200 euros pour m'acheter des livres. J'ai mis les chèques à la banque, j'ai acheté des beaux bouquins pour environs 80 boules, et du coup, la banque a estimé que j'avais trop dépensé d'un coup.
Donc, clac, carte bancaire invalidée, petite gourgandine. Ah on dépense 80 euros de livres, hein!!! Comment oses-tu!
Le reste de l'argent est parti en frais d'invalidation de la carte et dans des frais supplémentaires de mon prêt.
 Ahahaha...


Voila.
Là on va partir en Angleterre chez des amis le mois prochain.
"ah ben tu vois bien que t'as de la thune."
...
Le roi ne paie pas le train, moi presque pas (de la chance dans mon malheur, toussa) malgré ça on doit prendre les allers et retours à deux mois d'écart parce qu'on est pas sûrs de pouvoir finir ce mois ci tranquillement, et on est logés chez un ami.
...

Et j'ai PAS ENVIE d'y aller.
Parce que je sais que je vais me cacher derrière mon appareil photo pour pas être tentée à Camden, que on va avoir la dalle parce que vivre en Angleterre c'est cher et qu'on va pas trop pouvoir s'offrir la bouffe...
Et que rien que d'y penser j'ai envie de pleurer.
Et je parle même pas de ramener un souvenir, hein. Faut pas déconner. Les souvenirs c'est pour les riches.
...
(non mais je me souviens des librairies là bas... c'est affreux.)

...
C'est fou, hein.
De tout ramener à l'argent.
De vivre oppressée par l'argent.
Surtout que quand j'en ai un peu mon premier geste c'est de le partager.
Et de me faire un peu plaisir.
Parce que je me dit que je le mérite.
Parce que on peut pas vivre une vie à veiller sur un trésor dont on ne va jamais se servir.

De devoir compter les centimes.
...
En ce moment je fais des rêves ou je mange des cupcakes. Et je vous jure que j'ai horreur du réveil. C'est beaucoup trop nul.
J'ai faim.
Et quand j'ai faim j'ai envie de trucs de oufs.
Mais j'ai peur de manger parce qu'on a PAS UNE THUNE.

Le truc c'est que je n'ai JAMAIS connu la tranquillité d'esprit à ce sujet.
Je ne me suis jamais autorisé à faire quoi que ce soit sans me dire que j'allais le regretter.




Alors je me contente d'être reconnaissante.
Et de l'être pour de vrai.

De me dire que mes petit chats ne sont pas morts dans une SPA par ma faute, que grâce au Roi ils sont vaccinés et en bonne santé.
De me dire que j'ai un toit sur ma tête.
Une personne merveilleuse qui vit avec moi.
Et des amis trop cools.
Que je suis entourée de gens que j'aime. Des gens juste adorables, qui ne me demandent rien et qui donnent tout en retour.
De me remercier mes ancêtres pour leurs grâces.
Que j'ai un appareil photo, que mon PC marche, et que je peux encore bosser, et c'est tant mieux.

Je ne veux pas me plaindre.
J'ai plus que beaucoup de gens très riches et très seuls.

Mais j'aimerai parfois cesser d'avoir la boule au ventre.
J'aimerai aussi cesser d'avoir des anvies, cesser de vouloir vivre une vie que je ne sais pas si je pourrais un jour considérer comme "normale" parce que j'ai trop de crédits sur le dos.

J'ai envie de me contenter de ce que j'ai.
Et j'ai beaucoup.

Il faut que je cesse de vouloir plus.
Plus ne me rendra pas heureuse.

(il n'y a pas de morale, n'en cherchez pas, c'est juste la vie, c'est comme ça.)

1 commentaire:

  1. La prochaine fois que tu as une envie de cupcakes, tu me tope sur facebook et on y va, j'ai été missionnée par le Dieu Cupcake pour répandre son culte en son nom, et puis j'ai la carte fidélité donc bon x).
    Courage, on nous fait croire que consommer c'est le bonheur mais à l'inverse de toi j'ai dû apprendre à ARRETER d'acheter car c'est de la MERDE et que tu te sens encore plus vide après.
    Et il faudrait voir niveau vies antérieures ce que t'as foutu parce que ça fait chier un karma pareil "^^...

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