samedi 16 janvier 2016

Ecrire - Chronique de la gestation d'un univers

Bon, il faut que je vous dise quelque chose.
L'heure est grave.
(matinale surtout en ce qui me concerne. )

Serious business is serious.

Voilà, j'avoue tout, j'écrit un livre.

"Han mais comme tout le monde, genre TOUT LE MONDE écrit un livre, quoi. Tu savais que un français sur deux a un manuscrit inachevé dans ses tiroirs? Genre t'écris un livre, quoi. Tu vas quoi, faire deux trois chapitres et c'est fini? Non mais je te dis, tout le monde..." 

Chut.
Je t'entend penser, là, toi, devant ton écran.
Et dans mes tiroirs il y a surtout des legos et du lubrifiant.
(dans des tiroirs séparés et pas dans la même pièce, mais imaginez ce que vous voulez, petit dégoûtants, va, vous devriez avoir honte. )
Alors:
Même si je n'ai jamais atteint le saint Graal de la publication, et bien... Des livres, des romans, des "plus de 150 pages", j'en ai déjà écrit deux, ainsi que cinq nouvelles qui comptent plus ou moins comme sides stories de mes autres travaux.

Donc je sais ce que c'est qu'un travail de longue haleine, et un travail relativement fini.
Relativement pourquoi?
Parce que mes deux premiers romans ne sont à mes yeux pas assez "mûrs" pour que je les envoie à la publications (comprendre : que j'imprime ça en 15 exemplaires en hypothéquant mes reins et que je l'envoie à des éditeurs en priant les dieux des comités de lecture). Ils ont été écris à mes 17 et 20 ans, à peu près, et il y avait des tas de choses que je ne maîtrisait pas dans la méthode d'écriture et dans la manière d'agencer mes idées, sans parler de la fluidité d'écriture.

(ah, oui, et sinon, je connais les techniques à base de "il faut écrire un chapitre puis un résumé de ton livre", et les éditeurs que j'ai rencontré m'ont assuré qu'en France, c'était la mauvaise idée, ça se fait pas. En plus, travailler à postériorit comme ça, ça me fait flipper.)

Donc, bref, ceci étant précisé :

J'écris un livre.

Moi dans mes fantasmes.
En un poil plus Rimbaud.
Et j'avais envie de vous parler un peu de ma méthode d'écriture et de mon histoire littéraire.
(j'aime parler de moi. )
(mais c'est mon blog. )
(donc globalement de l’autosatisfaction en boite. )
(alors j'ai le droit. )
(et de mettre plein de parenthèses aussi, j'aime ça ajoute du suspense. )
(rassurez vous je n'écrit pas comme ça dans mes livres. )
(j'ai fini. )

Comme souvent dans ma vie, tout a commencé avec le Seigneur des anneaux.
De toute façon j'ai deux dates clés : 11 ans, Seigneurs des Anneaux, 13 ans, Bowie/Placebo.
Sorti de là, c'est tout.

Donc, Après le Seigneur des anneaux, j'ai décidé que je voulais être Tolkien et bosser pour Peter Jackson. Parce que, je le rappelle, j'avais 11 ans.
Bosser pour Peter Jackson, comme motivation, ça m'a demandé de me mettre à balle au dessin. Et ce fut un succès.
Etre Tolkien, c'était plus difficile.
Il fallait écrire. 
La brillance de cette déduction me stupéfie rétroactivement.
J'étais déjà un génie X3 

Bref.
J'ai donc commencé à écrire une saga de science fiction.
Ouaih, à 11 ans, à la fraîche.
Parce que j'aimais bien Star Wars et que je pensais que faire de la fantasy dans l'espace c'était cool.
(j'avais plus ou moins raison, cela dit. )

Mais malheureusement pour moi, je me suis rendu compte d'un truc:
Autant les cent cinquante mille contraintes imposées par la rigoureuse écriture d'un bouquin de med-fan (en vrac : les peuples, leurs physiologies, leurs langues, cultures, écritures, tenir compte des cartes, des latitudes, etc, etc...) ne me dérangent pas, surtout que, en fan de Tolkien qui se respecte je suis plus du côté des "recherches, cartes et linguistique" que "yolo ça passe, les elfes c'est tout pareil tfaçon".
Autant, à écrire, les contraintes de la SF ça me fait chier. Mais genre: CHIER.
Imaginer les vaisseaux, les développements d'énergies, les voyages spatiaux, twister la science pour que "ça passe en mode suspension d'incrédulité", gérer les déplacements, les éventuelles batailles spatiales... Et bien ça me gave.
J'ai pas le niveau scientifique pour écrire de la hard SF, et le space opéra (je schématise, ne me frappez pas les puristes) ça me demande de jeter à la poubelles les heures et les heures passées à écouter un grand père physicien me parler d'espace et des lois physiques de l'univers.

Et c'était pas assez bucolique pour moi.
La linguistique ça s'efface vite devant des gros vaisseaux chromés.
Un jour peut-être que j'arriverais à trouver cet équilibre, mais bon, j'avais 11 ans.

Donc, j'ai prit mes personnages, et je les ai transféré joliment dans un univers de Fantasy.

Moi tel que je me voyais à l'époque.
J'écrivais tout à la main.
Dans des cahiers bleus 96 pages.
J'en ai noirci une bonne demie douzaine mine de rien.


Je m'y suis beaucoup plus épanoui.
Et j'ai commencé un travail de tâcheron que je trouve encore incroyable de m'être imposé à l'époque.

J'ai créé une dizaine de peuples, leur caractéristiques physiques selon leurs environnements et zones géographiques, j'ai dessiné des cartes, inventé des alphabet et des grammaires...
J'ai encore tout très précieusement, ce travail est la base de tout mes autres travaux, et même si c'était un peu (un peu, hein) ambitieux pour un aspirant Tolkienniste de 11 ans, c'était un putain de travail ta mère.
Et surtout, c'était l'idéal pour moi:
Je pouvais dessiner mes personnages. Et finalement je m'appuyais autant sur le dessin pour écrire que l'inverse.
Ce tic, je l'ai gardé. Tout mes personnages de toutes mes histoires sont dessinés, au moins une fois, ou du moins, s'ils ne le sont pas, je peux le faire. Si je n'ai pas dans la tête le modèle 3D d'un perso, de la forme de son nez à ses expressions faciales en passant par la taille de ses mains, je n'écris pas à son sujet. Et je vous raconte pas la déformation quand j'ai commencé à faire des story boards. Toutes mes batailles sont écrites selon story board.
... je travaille beaucoup.
Et j'ai probablement besoin d'un médecin pour régler mes problèmes d'anxiété et de control freak.

Bref.
A l'époque, modeste, je prévoyais environs 1200 à 1500 pages (oui, avec les deux zéros).
Evidemment, je n'ai pas fini ce travail de fou.
(au collège, non mais ça va pas? )

Mais j'avais prit le virus.
Créer des mondes. C'était devenu une drogue.
Une putain de drogue dure. 

Writing writing writing writing yeay

C'était plus la satisfactions de vivre totalement des aventures avec mes personnages que d'écrire.
Je n'écrivais pas pour montrer ce que j'écrivais, mais surtout pour transférer mes émotions et les canaliser.
Mes frustrations, mes joies, mes soucis, mes rêves, toutes ces choses que je n'arrivais pas à dire, je les transformait en personnages. Et je leur faisait vivre des histoires.
Awesomes de préférence.

Etant donné que de mes 8 à mes 13 ans et de mes 17 à 21 ans j'étais dans deux cycles de dépression sévères, j'ai tué énormément de personnages.
(RIP les mecs. )

A l'époque des Chroniques (le pavé dantesque de mes 11 ans) mes techniques de boulot c'était un peu genre "oui alors je vais faire un énorme travail de construction d'Univers, et je vois à peu près où je vais dans le scénario, de toute façon c'est un voyage initiatique alors le scénar va juste suivre la carte, ça passe. "
Inutile de dire que comme première expérience, sans filet et tout, c'était excessivement foireux comme approche.
Surtout avec une compagnie de onze personnages. ONZE. OUI.

Bref.
J'ai laissé tomber, réaliste.

Puis je suis arrivé au lycée.
You-Pi.
Moi me souvenant du Lycée.
(pour faire vrai il faudrait aussi un gif ou je hurle de manière
frénétique, mais j'ai une dignité. ) 

Donc, le lycée.

J'ai rencontré des gens très bien.Voilà. C'était pour le point positif.

Sinon comme j'ai fait là bas la pire période de dépression de ma vie, en mode je mangeais pas et toutes les nuits je me demandais si en espérant assez fort je pourrais sortir de mon corps pour ne jamais en revenir, en osant pas me suicider de peur que si jamais je me loupe et que par chance je sorte de cet enfer un jour je garde des séquelles de ces conneries, mais qu'à choisir je prendrais plutôt les médocs.... Bref...
Un aperçu de ce qui tournait dans ma tête toute la journée.
Et j'ai même pas viré ado émo pendant cette période. Je m'habillais tout en noir, mais le plus osé que j'ai fait jusqu'à mes vingt ans ça a été des mitaines. Mes photos d'adolescence sont des photos de la dignité, ouf.
Je ressemblait vaguement à un bassiste de métal, avec des cheveux très longs noirs et mince comme un haricot vert sec. (l'air malade livré avec. )

Je peux sans trop m'avancer dire que si je n'avais pas eu l'écriture (et la musique) à cette époque, j'aurais sans doute fini à l'hôpital en nervous breakdown.
C'est là que j'ai écrit mon premier roman.
Ca parlait de passage à l'âge adulte, de drogue, de meurtre, de repentir, etc...
Pas dans une optique "ado en pleurs écrit son premier roman gothique lol Marilyn Manson". Et j'y ai rejeté un œil avant d'affirmer ça.
C'était quatre histoires de jeunes adultes, dans les 19-25 ans, qui vivaient chacun des histoires violentes les mettant face à des choix difficiles. Le jeune truand qui regrettait d'avoir sombré si loin dans la violence, le petit mec qui fuyait une famille dangereuse, la femme qui retrouvait son unique amour tombé dans la drogue, etc...
La joie, donc.

J'étais plus dans l'exploration de la psyché humaine que dans l'auto-flagellation.
Ecrire me permettait de m'évader.
Je prenais des personnages avec des histoires de merde, et je les faisait s'en sortir, tendre vers le meilleur.
(et j'avais fait énormément de recherches sur les milieux dont je parlais dans mes histoires, allant jusqu'à me farcir des dossiers médicaux entier sur les psychotropes et leurs effets, ce qui a été une prévention des plus efficaces, je n'ai jamais touché à rien. )

...
Et puis comme j'avais moi-même peu d'espoir de m'en sortir à cette époque ils mourraient évidemment tous à la fin dans un fatalisme assez désespérant.
(mais y'a un plot twist, cela dit. )

Voilà.
Le bonheur incarné. 

Moi dans mes oeuvres, année 2007. 

Sur ces heureuses entrefaites et ayant jugé que mon boulot qui fut fini au bout de pas mal de pages (que j'avais commencé à écrire à la main, mais au milieu j'avais abdiqué, passé des soirées entière à tout retranscrire sur ordinateur et fini d'écrire de la même façon) était pas vraiment bon à mes yeux, j'ai tout entreposé, feuilles manuscrites comprises, dans un dossier à côté de mes travaux de collège.
Mes impôts sont en vrac dans un carton, mais mon boulot d'écriture est annoté et classifié par année, et ouaih.
Sens des priorités, tout ça.
(et vu qu'à l'époque je tapais mes textes sous windows 98, j'imprimais tout tellement je flippais ma race de tout perdre. )
(j'ai eu raison. )
(bénie soit la technologie usb. )

Puis je suis arrivé à la fac.
Là j'avais plus vraiment de projet d'écriture, vu que mon projet de vie de ce moment là c'était plutôt "aller zoner avec ma meilleure pote entre son appart et les quais de Dobor en attendant d'avoir l'âge de rentrer en école d'art".
(rapport au projet de vie Peter Jackson qui suivait tranquillement son cours. )

Un jour on a eu une amie qui est entré en hôpital psy.
Alice, elle s'appelait.
Avec ma meilleure amie, on a décidé d'écrire une histoire pour elle, une petite nouvelle.
Pour faire court, ma meilleure amie a pas vraiment eu le temps d'écrire beaucoup, mais moi je suis mis à fond dedans.
L'histoire me passionnait.
J'ai écrit la nouvelle d'une trentaine de pages en quelques jours.

Puis ça a été la frénésie.
De cette histoire j'en ai brodé une suite, puis une secondes partie, puis un épilogue.
J'ai créé des personnages, je leur ai inventé des décors, et ce pendant deux ans entier de ma vie. J'ai été totalement dévoué à cette histoire.
Prologue, Partie un, partie deux. Epilogue.

Ca a été l'expérience d'écriture la plus formatrice de ma vie.

ouaih, pareil.

Il a fallut que j'affine mes techniques.
Je ne pouvais plus vraiment me lancer à l'aveugle "tout va bien je sais où je vais". Les personnages devenant trop consistants, trop développés.
Ils se mettaient à avoir dans leurs interactions et dans leurs comportements des réactions trop complexes pour que je puisse écrire sans autre repère que "la fin ça doit être ça".
J'ai du faire des courbes d'histoires, des chronologies, des arcs narratifs, et me mettre des points de repère.

C'était vraiment, vraiment formateur.
J'ai d'abord écrit le prologue (oui.) puis le début de la partie un. Ensuite, l'épilogue, pour avoir un point de chute défini. (dans cet histoire vu que tout tournait autours des réactions des personnages dans cette séquence, le but c'était que le cheminement soit cohérent jusqu'à cette partie, donc je l'ai écrite pour qu'elle me serve de mètre étalon en quelque sorte).
J'ai fini la partie un.
Et puis j'ai écrit la partie deux.
(pour être honnête il doit me manquer dix pages en tout après réécriture pour faire un lien propre entre tout ça, mais c'est juste du retravail. )

L'Histoire commençait avec un déclencheur fantastique (et pas fantasy) qui n'intervenait qu'au début et à la fin, le reste étant une histoire "normale".
Ca parle de la vie d'un musicien. De son départ en tant que petit con borné jusqu’à ce qu'il se décide à se prendre en main et qu'il finisse en génie de la musique, et fasse un choix assez radical.
Le livre parle de ça.
De la conséquence des choix, de la grandeur et de la chute.
D'ados persuadés d'avoir raison et qui se retrouvent adultes sans trop savoir comment.

Et j'en suis vachement fier.
Ouaih.

La fierté.
(ou une choré just dance)
(au choix. ) 

Disons que c'est plus dans la forme que dans le fond que je manque de satisfaction pour ce travail.
C'est mon écriture que je trouve trop immature pour la gravité des sujets abordés.
Ma manière de dire les phrases, plus que les phrases que j'ai écrit.
(si c'est pas clair, je suis en pleine nuit blanche et j'ai froid. donc na. )

Ce roman m'a permit d'aborder ce qui est et reste mon grand projet.
(je ne parle pas plus que ça, et volontairement de ce qui est dans mes livres ou de mes personnages. parce que tout est lié à ce projet, qui est en quelque sorte la clé de voûte de toutes mes histoires. )
Une trentaine de personnages, une dizaine de nouvelles, une histoire en 5 parties (je ne raisonne pas en volume puisque qu'éditeur c'est pas mon boulot), des recherches graphiques dans trois cartons à dessins qui dégueulent, un cahier rien que pour les trames historiques et détails importants de l'histoire.
Bref.
Un très gros morceau.

Ce qui me manque c'est le temps.
J'ai tout, du début à la fin, même les schémas techniques des batailles, et le découpage ('plus ou moins faut que je revoit ça) par chapitres.
Mais j'ai pas le temps de le travailler, et surtout, je pense pas que commencer à se jeter à corps perdu dans une histoire gargantuesque comme celle là sans avoir rien publié d'abord soit foncièrement une bonne idée.

Parce qu'à force, on m'a fait comprendre (ma famille, mes potes qui m'ont menacé (sans rire) pour lire "le truc sur lequel tu passes toute ta vie, avec des pans entiers de murs recouverts de recherches et de chronologies là, tu fais lire ou je fume ton pc", et les gens des trucs auquel j'ai envoyé quelques nouvelles pour des concours histoire d'écrire autre chose de temps en temps) que ce serait PAS MAL que je publie un truc.

"-non mais j'écrit pour moi."
"-va crever t'as du talent, publie, pute. "
"-non mais euh... j'ai pas fini, mes autres projets sont vieux, et puis..."
"-ben écrit autre chose. et envoie le. fait pas chier. "
"-mais attend je..."
"-tcht. Exécution." 





Et puis j'ai rencontré un éditeur d'une moyenne maison d'édition, qui m'a un peu mit le pied à l'étrier (sans rien me promettre, faut pas déconner) et je me suis dit qu'avec les bons retours que j'avais eu (j'ai gagné quelques concours, trucs comme ça, rien de transcendant, mais bon... ) et ça, bah...
J'allais m'y mettre.

Et depuis octobre, j'y suis.
J'ai reprit une nouvelle qui me titillait depuis plusieurs années, et j'ai écrit la suite.

Comprendre :
J'ai un carnet avec quarante pages de déroulés, chapitres par chapitres, des annotations sur les persos, des recherches graphiques, et des pages de mythologie.
Après trois semaines de recherches, je m'y suis lancé.

J'y travaille (sans compter les fêtes parce que pas glop) entre six et huit heures par jour environs trois jours par semaine, dès que je peux.
Pour l'Histoire, ça reste du fantastico-fantasy ("ish" ) et ça parle d'un bibliothécaire ranci qui se retrouve face à un être sorti d'un livre et embarqué dans un voyage pas banal pour affronter les Dieux.
(Jean-Michel 4ème-de-couv', c'est moi! )

J'ai une méthode de travail bien rodée maintenant. Propre. Et pour l'instant, sur 23 chapitres, j'en suis à 14.
J'écrit entre 5 et 7 pages par session, en sachant que mes chapitres font une dizaine de pages (word en times 11) (pour ceux à qui ça parle une page de ça doit faire 3 pages de Twilight) (ou quatre pages de Nuances de Grey) *vomissements* et que je relis et retouche les pages de la veille avant chaque session pour me remettre dans le bain.


Voilà...
J'écris un livre...
C'est mon bébé.

J'ai prit l'habitude de dire qu'écrire un livre, c'est être enceinte d'un univers.
Et c'est vraiment comme ça que je le sens.
Cette histoire a remplit ma vie.
Je connais les personnages, je les sens, je vis leurs aventures avec eux.
Et c'est un bonheur sans fin.

C'est le premier livre que j'affine autant dès le départ, c'est le premier livre que j'écrit qui est uniquement destiné, en plus de mon plaisir personnel, à la publication.
J'essaie de faire de mon mieux.

Et je dois vous dire que pour le moment, je suis assez fier de moi...
Je vous dirais quand je l'aurais fini.
Et sans spoil, moi aussi j'ai grandit, et je ne tue plus tout mes personnages.

A bientôt.
Et si vous écrivez, persévérez, écrivez, même pour vous, ça fait du bien à l'âme.
Je vous embrasse. 



1 commentaire:

  1. J'en suis encore au stade où tout le monde finit par mourir. Mais un jour je vais grandir et les personnages pourront vivre.

    Bon courage pour ton écriture. Même sans jamais avoir lu ce que tu écrivais j'ai le sentiment que ça sera bien.

    (et puis je pourrais aller commenter sur l'article approprié mais je laisse ça ici : le chemin que tu as fait pour arriver à te définir comme agenré est juste trop cool et inspirant)

    (je suis nulle pour parler alors je vais me taire, je te suis de loin et certains de tes articles m'aident beaucoup quand ça va pas, merci)

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