lundi 13 mai 2013

Ma vie est un menu Maxi Best-of.

Oui, je sais, j'écris pas souvent.
Pas que je veux pas.
J'ai juste PAS LE TEMPS. Trop de Domac tue le quotidien, et j'ai le temps de rien.
Mais j'essaie, j'ai PLEIN d'articles sous le coude.

Je bosse au Domac.
Je bosse au Domac pour payer mon loyer, le "Purina One qualité extra digestion, croquette of the death" de la Furry Family, et tout un tas d'autre choses existentielles, genre, mon édition collector du Hobbit double Dvd.
C'est banal. Genre c'est un job étudiant, limite le passage obligé du jeune adulte.
Mais, waow, qu'est-ce que je m'en prend plein la gueule depuis que je fais ce taff. Ma vie n'est plus comme avant.
Tant que niveau des réactions de mon entourage extended (l'entourage proche ferme sa gueule et est bien content que je puisse me nourrir, non mais sans blague) que au niveau du boulot en lui même.


 (petite dédicace à Mitaine dans le gif qui va suivre.)
Même l'Antéchrist bouffe au Domac.
C'est bien une preuve que....
NOURRITURE DE SATAN! AHAHAHA!!
(stupidity.)
(de rien, c'était gratos.)
"-Et toi, tu fais quoi dans la vie?"
"-Bah, en attendant de reprendre mes études, je bosse au Domac."

Conversation banale, on rencontre des gens, tout ce genre de choses.
Mais là, bizarrement, quand je dis ce que je fais pour honnêtement gagner mon pain, j'ai droit à des réactions qui me font penser que j'aurais droit à plus d'estime sociale si j'étais dealer, vendeur d'armes, ou même dictateur nazi dans les années 40. (Voir même, agent Sncf.)
(Point Godwin atteint dès le second paragraphe, je sens que cet article va envoyer du saumon de Norvège.)

Les réactions sus-citées sont souvent de cet ordre (en fonction de l'age et du rang social de mon interlocuteur.):
"-Oh ma pauvre, ça doit être trooooop dur ton travail. Je te plains tellement! Personne mérite ça!"
(je t'emmerde péquenot.)
"-Les gens qui finissent au Mac Do c'est ceux qui ont raté leur vies."
(ah oui? Parce qu'être pour la troisième fois en première année de fac de lettres est le signe d'une sublime réussite sociale, j'imagine?)
"-Mmh." *regard méprisant à l'appuis.
(va crever la gueule ouverte, pourriture communiste.)"-T'avais pas d'autres options? Je veux dire, c'est vraiment pas le top, comme travail..."
(d'autres options comme le chômage, tu veux dire? Et vu que j'y ai pas droit, vivre sous les ponts? Ouaih, t'as raison, je préfère. Tout sauf bosser en fast food!)
"-Et ça va, avec tes cheveux rouges, ils te tolèrent là bas? krr krr krr."
("Venez comme vous êtes", trou d'balle.)
"-C'est quand même le fond du fond comme travail. Limite déshonorant, en fait."
(Le seul déshonneur de ce travail, c'est quand c'est mon tour de nettoyer la salle et que je vois à quel point mes concitoyens sont des porcs sans éducation.)
"-Tu mérites mieux."
(Je mérite de manger à ma faim et d'avoir un toit sur ma tête. Chance. C'est ce que j'ai. Trop la teuf.)

Non mais sérieusement?
C'est quoi le Putain de Bordel de Problème?

Ouuuuuuh, je bosse au Domac, ouuuuuuuuh!

Je veux dire, y'a tout un tas de jobs que j'aimerai pas faire.
Les stocks dans les grands magasins, toute la nuit. Décharger des camions le matin pour les marchés. Nettoyer les toilettes publiques. C'est difficile, et ingrat.
Mais Domac, quoi.
On est nourrit, on est à l'intérieur, on est correctement payé, c'est un boulot de service, je vois pas le problème.
Enfin, si je le vois.
"Domac c'est de la merde, c'est caca, c'est du fast food, ça mérite pas d'estime, et les gens qui bossent àa bas sont tous des ratés."
(Hello cliché.)
Et la palme du lieu commun débile revient à.... 

Domac, c'est comme le coca. Je disais passablement du mal tout en me moquant.
Puis, un jour, le Coca m'a sauvé la vie (oh nectar divin des dieu, je boirai mon litre quotidien de ton essence sacrée avec allégresse, ainsi soit-il), et j'ai bossé au Domac. Et j'ai changé d'avis.

Les gens disent du mal, tout comme je le faisais avant.
Mais ils consomment.
Le nombre de personnes qui passant par jour dans mon restau est énorme. On est un des plus gros de France. On sert plus d'un millier de personne par jour.
Et l'autre Domac, les copains du bout de la rue, ils servent deux fois plus de gens que nous.
Alors, quand un service propose de la nourriture a un prix abordable, relativement rapidement, du matin au soir, week-end et jours feriés, je suppose que c'est quand même un service utile.
"Votre bouffe c'est de la merde."
Bah, ou pas. Nos frites, c'est des Mac Cain, comme celles que tu fais dans ta friteuse, les tomates sont livrées fraîches et entières, on les coupe nous même, les salades aussi sont fraîches, la viande est contrôlée...
Finalement c'est pas plus dégueu que ce qu'on peut acheter en grande surface.
C'est sucré, oui. Bah. Tout le monde le sait.
Honnêtement. Si les gens bouffent un truc en disant que c'est dégueulasse, faut pas revenir le manger la semaine d'après hein...
Bande de schizophrènes.

Oui mais voila.
Domac c'est PRATIQUE.
On est ouvert le matin très tôt et le soir très tard, on sert rapidement, c'est relativement consistant même si ça se digère vite, c'est chaud et pas très cher.
C'est pas plus de la merde que les ramen dégueu à l'eau que bouffent tous les étudiants.

Ouaih, non, c'est pas très cher.
Parce que, bouffer pour 5 à l'extérieur pour environs 40 euros, c'est pas cher. Dans un resto normal c'est le prix du repas pour une à deux personnes.
Et les prix sont affichés partout, si les gens ne savent pas calculer et font la gueule devant l'addition, c'est pas notre problème.
"DOUZE EUROS POUR UN MENU ET DEUX BURGERS!! MAIS C'EST DU VOL."
Encore un qui ne sait ni lire ni calculer...
Je me disais bien que des affiches fluo d'un mètre sur 3 partout
dans le retau c'était pas assez grand...

En toute honnêteté, Domac se fout vachement moins de votre gueule que le kebab lambda.

Après, moi je m'en moque, je suis pas payée plus si je fais de la propagande (hélas) mais j'en ai un peu ras le bol de ces gens qui crachent sur ma tête quand je dis que je travaille au Domac alors qu'ils sont des consommateur réguliers, et encore moins de neuneus qui mangent leurs burgers à grosse bouchées tout en disant entre deux postillons de sauces que c'est du kaka.
... enfin, je sais pas, les gens assument pas de manger du fast food?
Soit ils n'ont jamais eu faim, et dans ce cas, je les méprise et ils ferment leur gueule. Soit ce sont des grands malades.
Domac, ce plaisir honteux à ranger entre le porno zoophile et se travestir avec les affaires de sa grand mère morte.
...
La population de ma ville est bien atteinte XD

Et dans le cas des gens qui disent que Domac c'est un boulot de merde, pour des gens débiles, qui servent de la bouse fraîche à manger, mais qui ne viennent jamais manger dans un des restau de l'enseigne parce qu'on est pas assez bien pour eux...
Ben j'aimerai bien savoir ce qu'ils font comme boulot, eux, et ce qu'ils mangent au quotidien pour avoir une si haute estime d'eux même.
C'est surement des gens vachement bien, super importants, avec les boulots de leurs rêves!
(huhuhuhuhu.)
(Dans le cas ou ces gens travaillent à la SNCF, je vous adresse toutes mes condoléances, et je penserai à vous en mangeant mon prochain M extra fromage. <3. Kiss.)

Sinon concrètement, travailler là bas, comment ça se passe?
Scoop:
Non, Domac, c'est pas de l'exploitation.
(Tadan! Je vous sens tout perturbés par cette révélation, coquinous.)

Second scoop;
Même si c'est pas de l'exploitation, le premier branquignole venu ne peut pas travailler au Domac.
Et non.

J'ai bossé l'année dernière dans une autre enseigne de fast food dont nous tairons le nom histoire de pas diffamer gratuitement, mais là, c'était de l'exploitation sauvage avec harcèlement de travail. Je sais de quoi je parle.
Ensuite, pour bosser au Domac, il faut pas être stupide, pouvoir effectuer rapidement un grand nombre de tâches, et avoir le cran de s'user au boulot pendant parfois 5 heures d'affilée.
Quand je dis, s'user au boulot, je dis courir partout sans se ménager.
C'est pas facile, et beaucoup de nouveaux ne passent pas la période d'essai.

Après, moi je le vis mieux depuis que je prend mon taff en mode "jeu vidéo".
J'essaie de gagner du level en allant de plus en plus vite et en effectuant les tâches du mieux possible.
Du coup, ça devient plus rigolo.
... XD ouaih, bon, servir des burgers, c'est pas "drôle" en soi (ohohoh, un double cheese extra fromage, trololol!) mais en y mettant du sien, ça passe.



Un tchizburgah! Et un coca!

Ensuite, bon niveau équipe, moi je suis un troufion de base.
Genre équipier polyvalent qui a fini sa période d'essai.
Après y'a les chefs d'équipe, les responsables de zones, et les managers.
Et le grand chef.
Et même chez les manager, y'a plusieurs niveaux. C'est un peu comme à l'armée.
(Garde à vous soldat! Je veux une garniture impeccable dans ce tchizburgah dans moins de dix secondes! Au pas de course!)

Le truc de bien, c'est que les supérieurs nous considèrent comme des êtres humains, et qu'on peut leur parler.
Et on dit "tu" à tout le monde, c'est assez reposant.
Moi au début, quand le manager le plus haut placé à commencé à me faire des blagues sur sa bite en se foutant de ma gueule, j'ai un peu tiqué, mais maintenant, je trouve ça cool.
(Etrange, mais cool.)
(Croyez moi, se faire appeler Wolverine par son chef manager, ça vous change un homme...)

En fait.
Comme dit précédemment, j'aurais jamais à me plaindre de mon travail.
S'il n'y avait pas le cauchemar de toute ma vie de misanthrope:

LES CLIENTS.
(musique dramatique en fond.)


Bossant dans un des plus gros Domac de France, je vois passer tout un tas de gens.
Une bonne partie de gens très bien.
Et des bon gros CASSOS.
Genre... Des vrais de vrai.

Je les ai classé en catégories:

Ceux qui veulent des burgers spéciaux complètement loufoques:
Hier notamment, on a eu la musulmane qui voulait le casse croute jambon fromage parce qu'il avait l'air trop bon.
"Mais sans jambon, hein, je mange pas de porc."
...
Gniiiiiii.
(Le nombre de Royal Bacon sans bacon qu'on nous demande aussi, jte jure... )

Y'a aussi le végétarien qui veut plein de Burgers. Mais sans viande.
"-Avec juste le pain, la tomate et la sauce.
-Aheu... "
Bon, soit, quand un Végé vient au Domac pour suivre ses potes, ou le soir parce que y'a rien d'ouvert que nous, soit.
Mais pourquoi aller au Domac seul, en plein aprem de semaine quand on est Végé, ou Vegan, et qu'on est tout seul? Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi?


Niveau, trucs chelous, aussi, y'a le type qui veut une glace avec triple extra sauce, extra croquant, et qui se plaint de pas avoir assez de glace dans le pot.
"-Ah bah oui monsieur, mais bon, avec tout ça, y'a moins de place pour la glace.
-Faites des pots plus grands!"
... ah bah oui. Evidemment.

Celui qui parle pas français et qui s'énerve quand tu comprends pas:

"Hambourgueur."
"Pèti Frit."
"Lé ménou dé l'enfan."
"Bimac gran é couca, combien?"
"Oun ver dé l'o."

... hu?
Ouaih, d'accord, on a surtout des clients roumain, chez les clients chiants qui s'énervent parce que tu captes pas.
Mais comme on est en plein coeur (krr krr krr) du touriste Dobordien là où je bosse on a aussi tout un tas d'asiatiques qui ont une prononciation parfaitement aléatoire des mots, et des espagnols, et des anglais, etc, etc...
Alors autant il y a peu de chance que l'Asiatique t'engueule quand tu ne comprendre pas qu'il te demande (très poliment) un wrap poulet poivre (prononciation "ourapu polét puvroi". la première fois, ça surprend) et finalement, c'est plus rigolo qu'autre chose, autant les roumains ils t'engueulent en roumain comme du poisson pané pas frai, et en plus, ils te demandent douze verres d'eau en plein rush qui te font perdre trois minutes de temps, et tu les hais.

Celui qui croit que t'as été engagé pour ta capacité à lire dans l'esprit des gens.

"-Deux menus Big Mac et deux Menus enfants. Combien je vous dois?
-... *soupir intérieur* Les menus, Best Of ou Maxi?
-Un Best of, un Maxi.
-Frites et coca? (oui, c'est ce que les gens prennent en général, c'est comme ça, ça fait aller plus vite.)
-Oui, les deux mêmes. Sauf que y'aura un frite fanta et un potatoes sprite.
-... *gros soupir intérieur* Et les menu enfants?
-Bah, hamburger frites, et nuggets, potatoes!
-Ah bah oui, voyons, c'était évident..."

Variante:
"-Un menu Maxi avec frites et coca.
-... et le burger?
-Bah, un Royal cheese!"
... of course.

Ou ceux qui attendent que t'ai posé leurs 4 menus sur le plateau pour te dire avec un air outré que c'était à emporter...


Ceux qui savent pas lire:
Alors, je le dis de manière préventive:
ça:
W-R-A-P, ça se prononce (avec ou sans accent) : vrap.
avec le "v" en avant.
et non pas (jamais jamais jamais jamais.):
Ouarp.
Jamais.
Jamais.
Jamais.

Ensuite:
"Patatas", ça n'existe pas, comme mot.
Merci, Sam.
(j'essaie de caler ce gif depuis deux siècles, au moins)

"Bacon", ça se prononce "békone". Et pas "bâquon".
C'est la vie.
J'en ai rien à fiche qu'on soit en France et qu'on prononce à la française, ceux qui prononcent "baquons" sont les premiers à se foutre de la gueule des anglophones quand ils disent "wrenday vouh" pour "rendez-vous" et "clichey" pour "cliché".
So : prout.

Et pour tous les clients qui me demandent encore le prix du menu affiché juste au dessus de leur tête je compte bien préparer des bons gratuit pour une consultation chez Optic 2000.
Parce que crotte.

Celui qui a tout les droits parce qu'il paie:
"Je veux encore plus de mayo."
"Je vais pas débarrasser mon plateau, en plus, au prix ou je paie."
"Ah ben c'est pas trop tôt, vous en mettez du temps!!"

Je te passe sur les pieds sur les tables, le traces de pneu dans les toilettes, les plateaux étalés sur les tables, les burgers par terre, les glaviots sur la terrasse...
Ce que je préfère, en fait, c’est les pièces jetés sur le comptoir en mode "ramasse la gueuse, je suis trop bon de te laisser ces 6 euros 20".
Owi mon bon seigneur!
La déesse mère et sa progéniture:
Elle est là avec ses trois chiards qui gueulent à tire larigot (j'adore les enfants, j'en veux au moins deux, j'ai fait des colos en tant que moniteur, j'ai rien contre les mômes), elle va te commander douze milles trucs différents, laisser ses gamins en foutre la moitié par terre, ravager le restau, écraser les frites par terre, et t'engueule parce que son chiard numéro 2 a pas aimé son hambuger et que le premier a pas eu assez de jus d'orange.
...
Très bien. Tant pis.
Dommage.


Non, sérieusement, j'en ai rien à foutre.

Celui qui ment comme il respire:
Le nombre de gens qui essaie de carotter, c'est juste dingue.
En mode "vous m'avez oublié le burger, mais j'ai pas le ticket, et vous vous souvenez pas de moi, mais donnez moi ce que je demande."
Le mec qui sort, qui planque un burger dans son sac, qui revient te voir avec son cabas et qui essaie de te faire croire que t'as oublié de le servir en t'insultant, il est tellement courant de par chez nous...


Bravo, tu a volé un burger au Domac.
Bravo, petit anticapitaliste!

En fait, le gros problème, quand tu es employé Domac, c'est que les gens te traitent comme de la merde parce qu'ils sont persuadés que tu es à leurs ordres.
Tu es un employé de fast food, donc tu es de la sous merde même pas humaine.
Mais après, quand tu vas nettoyer le restau, et que tu écoutes les conversations des gens qui te traitent comme de la merde, tu te rends comme à quel point leurs vies sont plates...
Moi ce que je préfère, c'est les petite collégiennes qui se foutent de nos gueule et qui nous parlent pire qu'à leurs mères (c'est dire... remember ma soeur) et dont en entend après les tribulations à base de Jean-Kevin il a dit que Jean-Mouloud il avait embrassé Davina, mais c'est pas vrai, en fait il a mis sa main dans sa colutte dans les toilettes des garçons, même que maintenant, elle a peut-être le sida!



Pour mettre plus bas que terre un employé Domac, faut vraiment être un pauv' type.
Pour mettre plus bas que terre n'importe quelle personne faisant un boulot de service d'ailleurs.
Quand on est à ce genre de poste, on sait tout de suite quelle genre de personne nous fait face. C'est vrai, n'importe quel employé de Domac en sait plus sur votre personnalité en trente secondes que vos collègues.
La manière dont vous vous adressez aux gens qui vous servent définit si vous êtes un potentiel connard ou une personne bien.

Alors un petit conseil:
Vous ne savez pas qui est la personne en face de vous.
Vous ne savez pas si l'employé à casquette "M" en face de vous est juste un gros débile employé Domac ou en doctorat de physique comme un de mes collègues, petit rat de l'opéra comme une autre, pompier qui a du arrêter son travail à cause d'une blessure, comme encore un de mes collègues, ou étudiant en médecine, mère au foyer dont le fils a une maladie orpheline, en hypokhâgne, ou autres choses...
On a tous une vie à côté.
On est pas que des employés à casquette.
Mais on sait très vite si vous êtes un trou du cul.

D'ailleurs, la tête des sales neuneus qui m'ont insulté l'autre jour à ma caisse, deux minutes avant que je dépointe, et qui m'ont vu redescendre avec les New Rocks du chéri et mes cheveux rasés, ça valait son pesant de nougat.

Bisous les choupinous!







2 commentaires:

  1. tu as raison Léo, ne te laisse jamais insulter par qui que ce soit... tu le vaux bien ! Mon mari et moi, nous avons beaucoup apprécié ta prose ; et oui, des péquenots et des connards, il y en a partout ( peut-être d'ailleurs que j'en fais partie ). Pour tout te dire à ce sujet, je suis contre la malbouffe, mais je sais en mon for intérieur que nombre de personnes ne peuvent pas se payer mieux. Je respecte profondément les gens qui bossent, quelque soit l'enseigne pour laquelle ils travaillent, parce que oui, il faut bien vivre, manger, payer ses charges et je sais que pour beaucoup d'étudiants, tout ne tombe pas cuit... Alors, continue à ne pas te laisser impressionner par les cons et mes félicitations pour avoir trouvé un job et pour t'y tenir. Bravissimo. Bisous et courage.Pierrette.

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  2. J'ai bossé dans un Mac Do et franchement je n'ai pas les mêmes scoop que toi. J'ai d'abord une question ? Tu bossais dans une enseigne Mac Donald's France ou un franchisé ? Moi j'ai bossé chez un franchisé, j'ai eu droit au harcèlement de la part d'un manager pendant que je bossais, en plein rush, me poussant à aller toujours plus vite alors que je suivais bien la cadence, et avec en petit plus, une autre employée qui était planté à côté de moi, à me regarder et en me disant qu'elle me servait de "soutient moral"... -_-
    Pour le cas de l'exploitation, dans mon Mac Do, on aimait bien nous foutre en sous nombre aux cuisines et foutre nombres de gourdasses en caisse... et bien sûr, les caissières n'avaient pas été formé pour faire de la cuisine... d'où le sens "équipier polyvalent" hein. Je me suis faite aussi insultée par ma patronne, en me traitant "gentilement" de pauvre conne, de femme qui utilise pas sa cervelle tout simplement parce que c'était ma première fois aux frites !
    Enfin bref, moi j'en ai que des mauvais souvenirs, après, je ne crache pas à la gueule de ceux qui y bossent. Je reconnais que c'est difficile, et voir les clients qui y bouffent régulièrement te cracher à la gueule car par exemple, une frite est en travers dans leur cornet ou que la table n'a pas été encore nettoyé ça file la gerbe.
    Et pour finir, dans les Mac Do des grandes villes, ils embauchent les pires abrutis qui soit faut être honnête. Les managers se sentent obligés de préciser aux équipiers que telle bac sert à mettre uniquement les nuggets et ainsi de suite...parce qu'ils ont déjà vu des gens faire n'importe quoi. Et c'est aussi la même chose là où j'habite, même si c'est une petite ville, je suis tombée sur des équipiers pas très éveillés... qui demandent à chaque fois alors que le manager est à côté ce qu'il faut faire et comment il faut le faire...

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