vendredi 26 juillet 2013

It's raining men. (sprotch.)

On a TOUTES (et tous) eu des crushes impossibles à atteindre.
Genre, des acteurs/chanteurs/beaux gosses divers qu'on voulait se marier avec. Ou simplement joyeusement copuler. Ou se tenir la main en regardant le soleil couchant. Voire même jouer à Mario Kart. Chacun voit midi à sa porte.
Et c'est très bien.
Ça permet de définir ses critères, et de se faire une idée plutôt saine de quels sont nos ambitions amoureuses...
(et de savoir où l'on se place sur l'échelle du fangirlisme. Perso, j'en suis au stade 2, je ne dépasse jamais le stade "fais des recherches sur internet".)
Personnellement,  depuis mes 4 ans, mes critères sont plutôt: "un gros charisme et/ou une grosse intelligence".

J'ai commencé mes crushes "virtuels" toute petite, donc, vers 4 ans, devant une compétition de patinage lambda, en tombant devant:

Oui, c'est cela même.
Voila, mon premier amour d'enfant est frais comme un glaçon, c'est Philippe Candeloro.
Que dirais-je.
On ne choisit pas.
J'ai obligé ma mère à regarder les compéttions de patinage pendant des années.
Pourquoi lui?
... Le gros charisme. assurément.
(j'imagine. J'en sais rien. j'avais quatre ans.)

Bon, à peu près à la même époque, j'ai découverts l'EMOI DE MA VIE.
(attention les yeux.)
Je pense que ce fantasme là a définitivement marqué de sa patte gracile (hurm) ma psyché amoureuse.
Ce fut foutu.

Regard de braise.
Voila voila.
Le grand amour de ma vie depuis plus de quinze ans est un adolescent timide, maigre, balafré, et romantique.
Bonjour le départ.
Pourquoi lui?
Parce que Edward est timide, donc, romantique, c'est un monstre de foire, mais il est beau, et il est unique.
Tout un programme.
Mais toute jeune je pleurais comme une madeleine devant lui, et même si je savais bien que je c'était foutu à vie pour Mario Kart, j'avais bon espoir de pouvoir lui tenir la... l'épaule en regardant un coucher de soleil.
(Edward. Je t'aime. )

Ce qui a introduit aussi deux choses. Ma passion pour Tim Burton, et ma passion pour Johnny Depp, dont je ne pourrais jamais dire de mal, parce que non seulement Johnny EST Edward, mais il est aussi ça:

Ajouter une légende
Et si vous n'avez pas vu Dead Man, regardez le.
Et faites-vous tout les Jim Jarmush par la même occas'.
Du lourd, ma bonne dame.

...
Sensiblement à la même époque, aussi, mais un peu plus tard, je devais avoir six ans, j'ai découvert que j'avais quand même vaguement des tendances gérontophiles pour peu que l'objet de mes pensées cumule gros charisme/ grosse intelligence.
A six ans, j'étais amoureuse de lui:

Très gros charisme. 
Un cowboy sans nom qui sentait la sueur, joué par un acteur (passablement) génial.
Et qui avait à peu près 40 ans quand j'en avais six.
Aucun problème, Clint, j'aurais su t'attendre.

Résumons.
Avant mes huit ans, je vouais un culte à Edward aux Mains d'Argent, un patineur génial (sisi), et un cowboy d'un âge bien mûr.
La grande classe.
Mon emploi du temps était très chargé.
(et on peut remarquer qu'aucun de ces personnages n'avait de propension à être une grosse tanche.)
(cela se vérifiera, je n'ai eu aucune passion pour des "choses" du genre "Justiiiiiiiiin Beurk.")
(Dieux merci.)

Burton, Vincent Price, Johnny Depp.
Souague.

Après, ma vie a basculé, parce que ma grand mère a eu la bonne idée de m'emmener, peu après mes huit ans, au cinéma, pour voir Titanic.

L'objet du délit.
...
Je plains ma mère.
J'avais atteint l'état de fangirl pas possible.
... Seigneur ayez pitié.
C'est la seul fois dans ma vie où j'ai eu de l'attachement pour quelqu'un d'aussi ostensiblement blond.
J'ai aussi été très vite fixée sur l'état de ma sexualité, parce que, bon, faut avouer que ça faisait un peu des guilis quand on parlait de Jack Dawson.
Mais bon, c'est heureusement aussi vite passé que c'était venu, et je dois admettre que je ne m'étais pas plantée parce que si Sieur Di Caprio possède une jolie figure, il est aussi bon acteur.
Et CE SERAIT QUAND MÊME PAS MAL QU'ON LUI ACCORDE UN FUCKIN' OSCAR.

Parce que bon...
Résumons. (dans le désordre)
-Gilbert Grapes (coucou Johnny)
-Titanic (pas le rôle de sa vie, certes)
-Shutter Island
-Django Unchained
-Inception
-Departed (Les Infiltrés. Mais ce film sonne bizarrement comme un futur nanar avec The Rock dans le rôle titre)
-Gangs Of New York
-Gladiator
-Les Noces Rebelles
-Gatsby

Et pas un seul Oscar?
Franchement... Hollywood... Are you Serious?
Merci, je n'aurais pas dit mieux.
Ensuite, j'ai eu ma petite période "Ethnique", où je tombais amoureuse que d'indiens et d'homme de la jungle.
Respectivement:
"L'indien dans "La forêt D'Emerause"


Et Wes Studi, dans tout les films où il a joué.



Et je dois dire que j'entretient avec ce personnage une relation plutôt conflictuelle, parce qu'il me fout la trouille en même temps que je le trouve sublime.
...
Je pense qu'on peut voir ça comme un signe précurseur de mon amour des "monstres" en tout genre.
(Tim, mais que m'as tu fait?)

Après, j'ai commencé l'adolescence, je me suis mise à faire des trucs cools, des trucs de jeune comme... Euh, écouter la radio (oui, je ne possédais pas trop le souague, étant jeune), et donc, l'année de mes traize ans, je suis tombée en face du combo gagnant, le combo qui a A TOUT JAMAIS achevé le travail de Burton en ce qui concernait une sexualité dite "normale" (mot à manier avec tellement de pincettes...)
J'ai nommé le trio de l'enfer:

INDOCHINE - DAVID BOWIE -PLACEBO


 Alors, autant, physiquement, la seule chose qui me faisait rigoler chez Nicola Sirkis, c'était sa mèche, et bien que je n'en ai jamais eu rien à faire de son faciès, ou de ses déhanchés (danse du synthétiseur power)...


Bonjour.
Tu es très joli.
Tu sens très bon.
Mais je m'en fous.

Autant ses chansons, de mes treize à mes seize ans, ça m'a réveillé la libido, je te raconte pas.
(Si, du coup, je raconte un peu en fait... )
Faire du sexe sur Indochine, quand on est ado, c'est peut-être la meilleure expérience du monde.

Ensuite, s'engouffrant dans mon penchant coupable "jeune anorexique à cernes" révélés depuis Edward, il y a eu lui:


Brian Molko.
Ouvertement Bisexuel, travesti, drogué, blablablah.
Le côté obscur du Rock n'roll à la portée de mes mirettes adolescentes.
Curieusement, autant j'étais parfaitement visuellement accro à Brian Molko, autant, j'ai jamais eu de désir pour sa (petite) (pardon) personne.
C'est avec lui que j'ai découvert le côté: "je bave, mais ça me fait tellement d'émulation visuelle que je vais plus avoir envie d'être lui que de faire des trucs avec lui."
Voila, dans la vie, je voulais être Brian Molko, me balader torse poil sur scène, les seins à l'air, et qu'on m'appelle "Monsieur."
...
Bon, j'en rêve encore, je l'avoue.
Cet homme a été pour moi un modèle, et Placebo, ma branche de sécurité dans des temps pas glorieux de ma vie. Je me suis ouverte à pas mal de chose, j'ai écouté beaucoup de musique, lu beaucoup de livres, et comprit beaucoup de concepts de vie grâce à Brian Molko, et je le respect énormément pour ça.

J'ai aussi gagné un amour immodéré pour les androgynes/travestis/asexués/transsexuels du monde entier.

Et donc, il y avait aussi, lui:



Lui.



Lui!



LUI!





David Bowie.
Appelé aussi: "le seul homme de la planète en face duquel je me sentirais mal, pour cause de trop d'admiration et de respect confondu."

Il sait TOUT faire.
Il joue de différents instruments, donc du violoncelle, du piano, et de la guitare, il compose, et chante, c'est le "papa" de la musique de Placebo, c'est lui qui les a plus ou moins lancés.
C'est aussi un comédien, mime, et acteur de cinéma.
Il a été le précurseur d'une demi douzaine de genres et sous-genres musicaux, et a été la dernière "idole" rock n'roll du monde.
Son coup de génie a été de "tuer" son personnage de Ziggy Stardust au sommet de sa gloire, en faisant une icône immortelle.

Bref.
David Bowie EST.



Je suis amoureuse de Bowie, passionnée par Bowie, raide dingue d’admiration devant Bowie.

... Je vous dis pas le bazar que ça a foutu dans ma vie de n'aime QUE les anorexiques charismatiques.
Non parce que niveau virutel, ça va, les mecs sont cools. Mais leurs équivalent dans la vrie vie d'une lycéenne, c'est à peu de chose près des boulets égocentriques auto destructeurs et malsains.
...
J'ai préféré souvent baver devant Bowie et Molko en écoutant les élucubrations lesbianno-tentatrices de Sirkis que de m'intéresser à ma vraie vie.
(Cette phrase résume mon adolescence)
(Le moment où j'ai perdu tout intérêt pour la vie réelle.)

Un peu avant ça, néanmoins, j'étais tombée amoureuse du Seigneur des Anneaux, et par la même occas', de Legolas.


Do you fell my HUGE majesty?
Ouaih.
Comme beaucoup de gogoles de mon âge.
Mais j'aurais des choses à dire sur ce crush.
Tandis que ma mère bavait devant Aragorn (et avec le recul, comme je la comprends), et que les mâles bavaient toute dents dehors devant Liv Tyler (comme je les comprends derechef), moi je rêvais d'aller chevaucher des Méharas avec Legolas.
Je sais que les gothiques de mon âge diront:
"Nan mais attends, t'es conne, moi je voulais me taper Lurtz, le chef des Uruk-haïs, il est sexy et il a du charisme, et c'est une brute, pas comme cette tapette mainstream de Legolas".

LA BEAUTE
Ce à quoi je répondrais:


Je veux dire, moi aussi j'aime bien rêver de faire des trucs avec des personnages crados, des freaks, des gans dangereux, etc...
Mais bon.

Reprenons les challengers.
Legolas.
Prince Elfe de son état, archer sylvain, plusieurs milliers d'anneées à son actif, tueur implacable, parle plusieurs langues, gracieux en toutes circonstances, arrive à passer au delà de la connerie crépusculaire de sa race vu qu'il fait copain avec son nain, sent bon de la bouche, dégomme des créatures de quinze tonnes tout seul... Héros plutôt intelligent, habile, sent la violette...
Dans le genre du trip gothique violent, avec problématique d'immortalité, romantisme, et raffinement, l'elfe, c'est ce qui se fait le plus proche du vampire.

En face on a Lurtz.
Chef des Uruks de Saroumane qui se fait dégommer la face par Aragorn après avoir crevé sans aucune moralité Boromir (Sean Bean, Rip again and again), et donc les seules lignes de dialogue se résument à:
"Grrr" "Saroumane" et Grunt".
Membre d'une race hyper violente créée dans la boue (sexy) par un magicien fou, il tient du gobelin (un petit moche pustuleux) et de l'orc (une créature autrefois elfe, mais qui maintenant pue de la gueule), et donc, tout ce qu'il trouve de vivant, il le tue, puis il le mange. Ou il le mange avant de le tuer.
...
Voila.
Une créature à la peau noire, qui pue, et un héros qui a un mot dans tout le film.
Je veux bien me la jouer mainstream, mais je comprendrais plus qu'on fantasme sur Gimli que sur cette créature sans aucun autre intérêt que de faire chier Aragorn.

"Non mais il est trop daaaaaark, et trop vio..."



Non.
On a les fantasmes qu'on veut, j'aime le danger, mais une créature qui pourrait me bouffer avec ses dents dégueulasses avant/pendant/après (rayez les mentions inutiles) qu'il me besogne avec sa stouquette dégueulasse qui sent la charogne: NON.
Beurk.
(oui, cassez le mythe, Tolkien l'a dit lui même dans le Silmarillion, les Orcs ne se lavent pas.)

Bref.
Vous voulez du fantasme chelou?



Voila.
Ça n'a strictement aucun sens, mais d'un point de vue parfaitement platonique est esthétique, je veux me retrouver en face d'un Xénomorph et passer la main sur sa peau luisante de fluide.
Pourquoi, j'en sais rien.
J'ai découvert la saga Alien avec le 4, je suis tombée raide dingue de l'animal.
Cette bête à UN TRES GROS CHARISME.



Elle est dangereuse, mortelle, parfaitement adaptée à tout les milieux, indomptable et très intelligente...
Mon petit coeur palpite.
Xénomorph, je t'aime d'amour.

Petit bonus.
En vrai, avant, il devait ressembler à ça:




Je suis ravie qu'ils aient enlevé la tête de mort, ça aurait été too much.

J'aime les monstres.
La beauté des monstres me fascine.
Que ce soit la créature de Frankenstein, la Momie; Elephant Man... Je suis fascinée par ces êtres humains pas humains mais souffrant comme des humains.
Bref.
Les monstres me font des trucs dans le slip.

Bon exemple de monstre humain dont je suis éperdument amoureuse:



La première fois que j'ai regardé Le Silence des Agneaux, j'ai été complètement fascinée par le personnage.
C'est stupide.
C'est un fou dangereux cannibale.
Mais c'est un personnage qui a le double combo avec bonus:
Très gros charisme + Très grosse intelligence
Donc, cqfd.

(Et on retrouve un peu mon côté gérontophile dans mon amour immodéré d'Anthony Hopkins. Je suis tarée.)
(Franchement, je comprends même pas qu'on s'intéresse à des Jake Sully quelconque au cinéma, et que des filles mouillent leurs culottes devant des acteurs peroxydés, coiffés en brosse, mâchoire carrée, jeu inexistant, alors qu'il existe sur terre des gens comme Clint Eastwood, Anthony Hopkins, Gary Oldman, ou Christopher Walken...)
(Incompréhensible.)


D'ailleurs, revenons un peu sur Gary Oldman, et retrouvons la chronologie de l'histoire de mes crushes.
J'en étais au lycée.
(J'attire votre attention sur mon étonnante capacité à faire des transitions qui se tiennent.)
(C'est une chose qui se fait souvent à ce moment, montrer qu'on fait des transitions de oufs.)
(Oui, vu que plus personne ne sait écrire, si quelqu'un réussit une bonne transition par hasard, il le fait savoir.)
(Bitching gratuit. Je suis une pute.)

Bref.
Au lycée, donc, en plein dans mon amour pour le rock n'roll sale à base de Brian Molko en culotte pour dame dans des magazines, (je ne montrerai pas cette photo, cherchez vous même), j'ai regardé Sid Et Nancy.



Gary Oldman, Gary Oldman, Gary Oldman, Gary Oldman, Gary Oldman, Gary Oldman!!!!
GARY OLDMAN.

Olalalah...
Autant je trouve que Sid Vicious est un profond looser drogué avec des problèmes mentaux, une copine héroïnée, et une fin à la fois romantique, stupide et tragique...
Autant Gary Oldman c'est un GENIE.
Comédien, acteur caméléo, scénariste, auteur, réalisateur...
Bwaaaah.

Gary Oldman c'est le Dracula le plus spectaculaire depuis Christopher Lee:


La preuve en images.

Mais c'est aussi Norman Stansfield dans Leon, Jean-Baptiste Emmanuel Zorg dans le cinquième Elément, Sirius Black, Beethoven, Verger dans Hannibal...
Bwaaaaaah.
Gary Oldman...

Enfin...
Sur ces entrefaites, je suis passée en terminale, puis, à la fac, et dans le même temps, du côté obscur de la force.
J'avais un copain charismatique et anorexique, mais chiant comme la pluie et qui écoutait uniquement du métal.
Et comme le métal, moi, j'adore, mais bon, au bout d'un moment, au réveil, j'aime aussi écouter autre chose, j'écoutais du Him.


Comment te dire que mon côté amatrice de squelettiques tatoués autodestructeurs fumant comme des pompiers a été comblé?
Mais bon. C'est pas tout.
Je sais que beaucoup se sont foutu de ma gueule, mais Him, c'est un groupe qui part de pas très haut (petit groupe Finlandais de Helsinki) pour en arriver à des tournées mondiale, c'est joli.
C'est aussi des paroles d'amour, certes, mais qui arrivent à exprimer des concepts jugés parfois culculs avec du recul, du sens, et une naïveté qui fait du bien.
Et puis, c'est aussi autre chose. Him, c'est Ville Valo.
Et Ville Valo c'est Poe, c'est Tapio Rautavaara, c'est la culture finlandaise, c'est Baudelaire, c'est de la peinture, des références...
Éventuellement aussi, une personne avec une voix de plus de sept octaves et une formation "piano guitare batterie" au conservatoire. (Je sais que c'est pas la formation qui fait le musicien. Mais quand même.)
Bref.
Gros charisme, grosse intelligence, grosse personnalité.

Je garde énormément d'affection pour Him, et pour Ville Valo.
D'autant plus que, à partir du lycée, j'ai commencé à écrire comme une tarée, et les personnages qui m'intéressaient avaient plus tendance à m'inspirer des persos d'histoire qu'à vouloir furieusement jeter ma culotte.
En fait, je pense que si je rencontrais tout ces gens, (Bowie y compris, si je passe le choc de la première minute) (si je le passe vivante) j'aurais surtout envie de leur poser plein de question sur leur parcours artistique que de coller ma langue dans leur bouche.

Ce qui n'est pas très poli, comme ça, à froid.

C'est comme le concept de l'autographe.
Non mais non.
Tu me filerais un papier avec marqué "Love, Bowie", je saurais vraiment pas quoi en faire...
C'est pas comme le dessin d'un auteur de BD, ou deux mots d'un écrivain... C'est nul.

Enfin.
Avec mes années ECV, j'ai rencontré le choc esthétique de mes dernières années, autant musicalement, et la quintessence de ce que je trouve "beau" chez une personne.

Attention les yeux:



Nero Bellum.
Amour esthétique immédiat, absolu, et définitif pour tout ce qu'il peut faire.

Nero Bellum est Psyclon Nine.
Psyclon Nine est le groupe préféré de ma vie.
(trois ans bientôt que j'attend le nouvel album.)

Psyclon, c'est beau, c'est violent, c'est des couches de compréhensions différentes dans la musique comme dans les textes, c'est un esprit que je comprends parfaitement.
S'il ne devait rester qu'une musique dans le monde, je voudrais que ça soit du Psyclon.

Quand à monsieur Bellum...
Bah, un jour, j'ai vu des vidéos du groupe sur scène, et j'ai pleuré parce que c'était parfait.
C'est aussi une personne qui a du mérite, qui fait tenir son groupe comme il peut, qui a échappé à la mort, et qui mérite bien plus de reconnaissance que ce qu'il en a actuellement.
C'est aussi une personne très très gentille, très respectueuse envers ses "fans".

Et puis, c'est con, hein, mais je le trouve beau.
Il est tatoué de partout, plus percé qu'une passoire, il a pas de sourcil, il est pas gros, mais je le trouve beau.
Il y a quelque chose en lui que je trouve achevé.
...

D'ailleurs, si on peut parler de mes amours esthétiques, il y a des personnes que je trouve belles.
Par exemple, mes préférés que j'aime regarder de longues heures:

Andrej Pejic et Rick Genest.


Le photoshoot de la joie

Le premier, Andrej Pejic:

Est un mannequin homme qui s'habille en femme, qui a défilé en mariée pour Jean-Paul Gautier.

Le second, Rick Genest:



Est un performer qui a maintenant la quasi intégralité du corps recouvert de tatouages qui font de lui un zombie vivant.
Il possède aussi sa propre troupe de spectacle et a commencé sa carrière au cinéma.

Je parlais de mon amour pour les monstres et les Freaks...
J'aime ce qui est différent.
Ce qui va au delà des conventions sociales.
Et les gens comme eux m'ont aidé à trouver de la beauté en moi-même.
Pour faire ce qu'ils font, il faut du courage. L'amour que je leur porte vient du fait que leur comportement peut nous pousser à nous accepter. Que ce soit non voulu (l'apparence d'Andrej qui a toujours été féminine) ou choisit (comme les tatouages de Genest).
Assumer ce qu'on est.

Après on arrive à ma dernière découverte en matière de Waow:
(qui est en fait un double crush.)


Bonjour.
Je suis majestueux.
Et méchant.
Loki, d'abord.
Comme toutes les pisseuses du net qui passent leur vie sur tumblr.
(Je plaide éminemment coupable)

Je refais le topo à celles du fond qui dorment. (Les garçons n'en ayant bien entendu rien à carrer en grosse majorité.)
Loki, dieu Nordique, petit frère de Thor (bon, fuck la mythologie sur ce coup là), élevé par Odin, sois disant pour être potentiellement roi d'Asgard (la demeure des dieux Ases) en même temps que son frère, juste avant qu'il ne se rende compte que son popa va donner le trône à son frère qui est un incompétent violent, surfait et imbu de sa personne, et qu'il ne découvre que son père l'a adopté, qu'il est en réalité un géant (un petit spécimen...) du froid, un Johtun, que son père lui a apprit à haïr, et qu'il ne servait à Odin qu'à garantir la paix à travers lui avec les Johtun. Une sorte d'otage, donc.
Entre temps, il se sera fait exploité par les dieux d'Asgard qui se seront servit de lui pour distraire un cheval mythique en l'obligeant à se changer en jument, et donc, à se faire violer par le cheval (grande classe) et à mettre au monde un premier enfant, Sleipnir, cheval légendaire à huit pattes, qu'Odin s'octroie comme monture. (Notons qu'il s'agit donc de son petit fils...)
Après ça, il sera marié de force à une géante (la diplomatie, tout ça), qui lui donnera trois enfants, Fenrir le loup, Hel, une fille donc la moitié du corp est morte, et Jormungandr, un serpent géant.
Les Ases, terrifié par ses enfants parce qu'une vieille folle a prédit qu'ils seront responsable de l'apocalypse, ils décident d'enchainer Fenrir le loup pour l'éternité, de tuer Hel, et d'envoyer Jormungandr dans les bas fonds des neufs mondes, au delà de l'enfer.
Pour sauver sa fille tuée par les dieux, Loki va aller conquérir en trois jours le monde des morts, et l'installer sur le trône des "enfers".
Ensuite, il tombera amoureux de Sigyn, avec qui il aura deux enfants, dont un sera tué, et sa femme va s'en aller pour toujours avec l'autre gosse sous le bras.
...
Grosse ambiance, donc.

Je possède le souague mythologique.
Bitch.

Dans la mythologie classique, il est le frère d'Odin au lieu du frère de Thor, mais son histoire est la même, et à la fin, même s'il aide les dieux jusqu'au bout, allant jusqu'à aller chercher le marteau de Thor, qu'il s'est fait voler comme un gland, chez les nains, les dieux décident qu'il est le mal, et pur le punir (trololol), l’enchaînent à un rocher, attaché par les boyaux d'un de ses enfants, avec le venin d'un serpent qui lui coule dans les yeux jusqu'à la fin des temps.
... Ouaih.

Dans la mythologie marvel, quand son crétin de frére Thor se fait couronner à sa place, il pète un cable et se débrouille pour qu'il soit envoyé sur terre afin de prendre le trône lui, Loki, et de régler un peu tout ce merdier, surtout qu'Odin a des grosses tendances narcoleptiques, et qu'il tombe dans des TRES longs sommeils, et que à ce moment, c'est bien le bouzin.



Bah, du coup, il est accusée de lâcheté, de meurtre fratricide, et on l'envoie dans le néant des univers par dessus le pont des Dieux, alors qu'il demande à son père de lui dire qu'il vaut quelque chose.

LA TEUF!

Dans les Avengers, après un an d'errance dans les limbes, il se faire capturer par des tarés spatiaux, les chitauris, et doit monnayer sa "liberté" en échange de l'invasion de la Terre. Alors qu'en face de lui, il y a son frère, dieu du tonnerre, guerrier tout puissant.
Donc, soit il meurt par les chitauris, soit il tue son frère, soit son frère le bute.

TRES GROSSE AMBIANCE.



Voila.

Jamais.
De ma vie.
Je n'ai autant.
Été émue.
Par un personnage.

(à part Edward, mais bon, ça reste dans la thématique du tragique.)

Déjà, je suis asatru, je pratique la religion viking, et ce dieu m'interpelle énormément. Dieu du feu, des enfants, de l'intelligence, de la farce, et du mal.
La rune qui le représente est celle de "la lumière dans les ténèbres".
La classe.



Côté Marvel, c'est un dieu tragique, qui s'en prend tellement plein la gueule... Mais c'est un méchant qui n'est pas un méchant gratuit. Il a un sacré background, il a été trahi, floué, par ceux qu'il aimait, et il en souffre.

Niveau personnages parfait, grosse inspiration pour mes scénarios, c'est l'ultime sur un plateau d'argent.

Ensuite, il ne serait pas si parfait si l’acteur qui le jouait n'avait pas lui même fouillé énormément le personnage.
Second effet kiss cool:



Bouya.
Tom Hiddleston.
Acteur Shakespearien, ayant joué dans Cymbeline, Othello, dans l'adaptation de Henry IV et Henry V avec Jeremy Irons à la BBC. A été aussi acteur vocal, notamment à la BBC, pour des pièces comme Cyrano ou Dracula...
Débute à la télévision dans des petit rôles, notamment dans des films historiques, ou son accent shakespearien le fait remarquer, puis il tourne dans des productions indépendantes comme Archiplago, avant de se faire connaitre dans Thor. Puis il enchaîne avec des réalisateur comme Spielberg, ou Woody Allen, ou plus récemment Jim Jarmush...
Dans son CV, on peut voir qu'il a joué plusieurs pièces en grec ancien lors de ses années d'étude, qu'il est aussi un expert en danse de salon, danse médiévale, et il monte à cheval en cavalier émérite. Il parle aussi relativement bien français, et espagnol.

BOUYAH!



...
Je...
Mon rêve de réalisateur est de monter un Hamlet contemporain à la Gondry/Burton, et de lui faire jouer le rôle titre.
Très sérieusement.
Avec Anthony Hopkins dans le rôle du père, Gary Oldman dans le rôle de Claudius, et Emilie Autumn dans le rôle d'Ophélie.

Quand je parlais de crushes qui puaient l'admiration, oui. On est en plein dedans.
Mais pour le coup, c'est une admiration hyper professionnelle.

Enfin...
Voila, on a fait le tour des crushes qui m'avaient permis de construire ma vie.
Et de passer de l'attraction fangirlique d'une petite fille à l'intérêt humain pour des personnages fascinants.
Ces gens sont des gens beaux, qui ont fait quelque chose, et qui m'ont aidée à grandir, et à définir mes choix.

Sans compter que l'homme que j'aime et respecte le plus partage ma vie et mes chats avec moi et est le roi de mon royaume étrange.
Et ça, c'est la plus belle chance que j'aime.
Mais d'une certaine façon, je le dois à tout mes fantasmes.








 













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