jeudi 10 janvier 2013

B-O of the B-Land : Love Songs.

Jeudi, c'est Brocoli.

Et donc, deuxième edition de la B-O of the B-Land.
Joie.

J'ai cherché par mal de temps à quoi dédier cette deuxième édition. J'avais envie de passer de la musique de Pirate, du Pagan, plein de trucs... Mais finalement, non.
Je voulais changer un peu, et mettre un peu de... euh... "love love love" dans ce macabre royaume.
(Oui, la femme de ménage n'est pas passée, on se prends les pieds dans des cages thoraciques, un vrai bronx.)

Bref.
Aujourd'hui, Love Songs.
Histoire de vous réchauffer les coeurs et les culottes en ce long hiver.

Je n'ai pas la prétention de lister les plus belles chansons d'amour, mais seulement celles qui m'ont touchée moi, depuis le moment où j'ai commencé à écouter de la musique jusqu'à aujourd'hui.
C'est un peu se dénuder devant vous, en fait.
A poil!

Angus and Julia Stone - For You:

Avec Lazzi, une éminente collègue et très bonne amie, on a découvert ce duo alors qu'elle était encore chez les Bretons, et moi à Dobor.
On avait toutes les deux des chagrins d'amour.
Et ça nous a remué jusque dans nos petit coeurs tristes.

D'un autre côté, qui n'a jamais rêvé de dire à son amant-e:
"Si tu m'aime, je ferais de toi une étoile dans mon univers. Tu n'auras plus jamais à aller travailler. Tu passeras tout ton temps à éclairer mon chemin."



Jacques Brel - Ne me quitte pas:

La Queen Mother écoutait beaucoup de Brel quand j'étais petite.
Et il avait le même nom que le Père, cet homme à la voix triste et tremblante.
Résultat: je connais tout Brel, et quand je l'ai redécouvert, il y a peu, ça a fait le combo "Madeleine de Proust"/"C'est beau, je pleure."



Placebo - Without you I'm nothing (feat.bowie)

Placebo et Bowie.
Mes deux icônes adolescentes.
Je suis incapable de décrire à quel point cette chanson me fend le coeur en deux à coup de hachoir sale.



Beck - Everybody's gotta learn sometimes

Un jour, la Poupette m'a montré "Eternal Sunshine".
J'ai fondu comme un glaçon au sahara.
Et la B.O m'a un petit peu marqué à vif.
Regardez ce film. C'est une histoire d'amour, oui, mais pas vraiment gnagnan.



Rammstein - Ohne Dich:

C'est pas le groupe connu pour être le plus fin possible (qui a déjà vu Buck Dick en live et sa semence au pastis?). Mais cette chanson envoie du pâté.
Comme d'habitude, Rammstein, c'est un peu d'amour, mais pas forcément de la manière la plus saine possible. Avec tout un tas de métaphores derrière.
Et la voix top virile de Till qui se casse.



Saez -Lula

Saez est aussi appellé ici: "Damien, l'archange de la dépression."
Pourquoi avoir choisi cette chanson parmis toutes les autres chansons à piano-guitare qui donnent envie de se pendre avec le câble du PC?
Parce que l'histoire d'un type amoureux d'une fille qui le prends pour un con, et qui va jouer à la fille de joie pendant qu'il dort, c'est triste. Et c'est violent. Et donc, j'apprécie.



Cesaria Evora -Sodade:

Le Père écoutait cette chanson quand j'étais très jeune.
Pour moi, c'est de l'amour. De l'Amour avec un grand A, et un grand feu.



Jean Ferrat - Que serais-je sans toi:

Toujours une des chansons du Père.
J'ai travaillé à une exposition en la mémoire de Jean Ferrat. J'aime sa voix. J'aime la manière dont il chante. Dont il exprime simplement les choses.

Que serais-je sans toi est un cri du coeur tranquille.
Une ode à l'amour fou, mais l'amour fou qui a trouvé un nid.



Nightmare Before Christmass - Sally's song:

Coucou, chuis une Gôtik, tavu.

Oui, bon, au delà de ça, Sally, c'est un personnage qui a beaucoup marqué Burton. Un personnage profondément beau et altruiste.
C'est l'archétype de l'amoureuse silencieuse.



Of Monsters and Men - Little talks:

Jeune groupe prometteur découvert grâce à une lecture assidue des sites de filles.
Cette chanson, sous ses dehors mal fois festifs, raconte l'histoire d'une dépendance amoureuse qui tourne mal. D'une fille malade rongée par les angoisses, et d'un homme qui l'aime mais ne peut la soigner.
Et au final "Il ne reste plus qu'un fantôme de toi."
Trololo, donc.



Jamait - Dimanche (caresse-moi)

C'est la garantie sexy de la sélection.
La voix de l'homme et ces paroles déchirantes, la peur de la solitude, les dimanches trop seuls; etc...
Ca donne envie à la fois de faire sauvagement l'amour, là, dessuite, sur le tapis.
Ou d'aller errer dans les rues où il pleut, même en plein mois de juillet.



Patti Smith - Frederick:

Patti Smith, elle me fait chaud dans le coeur.
J'ai l'impression de repartir à une époque inconnue, ou tout était plus simple, plus feutré, ou l'amour et le sexe étaient moins pervertis par les angoisses, les maladies, et toutes ces choses sympathiques.
Frederick, name of care.




Eeeeeet voila, c'est fini pour aujourd'hui.
C'était un petit peu plus long que la dernière fois, mais y'a de la qualité.
Et de la déprime.
Beaucoup.
Et de l'amour.
L'amour, dans les chansons, c'est triste.


Nous terminons avec une autre chanson de mon "fav band of the death":
Chanson du dernier album en date, ou l'on entend la voix "mélodique" du chanteur.
Une rareté.
(C'est pas violent, c'est bon, vous pouvez écouter.)



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