dimanche 6 janvier 2013

Messieurs, vous êtes des princesses.


Et même de sacrées princesses.
Des putains d'emmerdeuses.

Ne mentez pas.
Des princesses à paillettes.

Quand je pense que, nous les filles, on a passé des années à essayer de transcender notre état féminin, et nos attitudes de connasses (avec plus ou moins de succès) pour se rendre compte que vous étiez pires que nous.
Bien pires.
Milles fois pires.

Vous êtes des princesses qui ne s'assument pas.

Voici les preuves:

1-Vous ne savez jamais ce que vous voulez et faites des gros caprices.
Exemple simple: le couple. (ça va, là, ça parle bien à tout le monde?)
Vous passez votre temps à vouloir montrer votre virilité, votre force, votre manlyness, toutes ces choses à base de "je suis un homme, je suis fort, je répare la voiture, et je peins les volets", mais dès que vous vous faites un bobo, que vous mouchez, vous venez pleurer dans nos jeans (oui, la jupe, c'est démodé).

Vous BOUDEZ.
Vous êtes capables de bouder parce qu'on vous a dit non.
"Non, pas ce soir." "Non, pas de roti de veau, j'aime pas ça." "Non, tu piques."
Et là, votre manlyness, elle est partie, pfuit, envolée.
Et il faut surtout pas vous le dire, sinon, vous boudez encore plus.

Vous n'arrivez pas à choisir votre place, entre l'homme ultra viril et le chaton mignon.
Et si on vous le fait remarquer, c'est le drââââme.

Et puis, vous pouvez faire des caprices pendant des jours pour avoir (au choix) tel jeu vidéo, tel DVD, tel jean trop beau (tu la sens la Princesse, là?), ou pour qu'on vous dise que, oui, on va aller avec vous voir ce festival de tunning/exposition de légo/rétrospective star wars...
(Honnêtement, nous les filles, on aime autant que vous les légos et Han Solo, mais fallait venir avec nous voir le salon de la paillette, et on se ferait pas désirer.)
(Bon, pour le tunning, je ne me prononce pas.)
(En fait, je ne comprends même pas le sujet...)

Bref:
Vous êtes des grosses drama queens.

2- Vous êtes apprêtés comme des vieilles bourgeoises.

Lui, c'est une princesse à paillettes, aussi.
Et en plus, il l'assume comme un grand.
C'est beau, tant de virilité.

Alors soyons d'accord que je ne m'adresse pas uniquement à ceux d'entre vous qui mettent des crèmes de soin, qui s'épilent dessous les bras (je n'ai pas d'avis là dessus, si nous les filles, on trouve ça chiant, vous avez le droit de tout couper vous aussi. on est en pays libre, zut.), qui se mettent du parfum, et qui passent des heures en shopping chez Jules.
(Aka: l'antre de Satan, que jamais je me suis fait autant chier à acheter des vêtements que dans ce magasin.)

Ça s'adresse à vous tous!
Même les gros bikers pleins de poils que j'ai vu hier soir (je traîne dans des endroits funs), font gaffe à leur tenue, à la taille de leur barbe, à la bonne longueur de leur favoris, etc, etc...
Même les étudiants en art tout secs et tout longs qui adoptent un look "négligé mais pas trop, avec juste ce qu'il faut d'écharpe qui pend négligemment autours du coup", vous croyez qu'on vous voit pas?
Et je ne parle même pas de ceux qui collectionnent les piercings et les tatouages, ce serait trop facile.

Vous faites autant attention à vos fringues que nous, votre look est parfaitement étudié, vos chemises sont des choix stratégiques.

Les mecs:
Vous êtes des fashionistas.

3- Même que vous avez des émotions, aussi, et que vous pleurez comme des bébés.




Mais vous ne l'assumez pas toujours.
Pas souvent.

Vous pensez encore dans un coin de votre tête que l'homme, ça doit être tout fort et plein de poils.
(sauf dans le cas où vous vous épilez dessous les bras. )
(je suppose.)
Mais vos muscles n'ont rien à voir avec vos émotions.
Sisi, c'est vrai.

Alors même s'il est relativement mieux accepté maintenant par les hommes de pleurer, et de se comporter en attention whores, voir même d'admettre des sentiments, c'est pas forcément un cas général.
Et chassez le naturel, il revient au galop.

"Je suis un mec, moi, je pleure pas."
*faceplant*

Faites moi rire.
Alors soit vous allez pleurer en cachette, et c'est le retour de la Princesse Drama Queen.
Soit vous vous retenez de pleurer, et vous êtes ridicules comme des vieilles dames vexées.

Vous avez le droit de pleurer.
Et de taper du pied par terre et de casser des vases si vous le voulez.
(Je suis sûre que même David Bowie a pleuré dans sa vie. Alors...)
(Si, David Bowie, il est viril.)
(Et il avait des super robes dans sa jeunesse.)

4-Vous faites des guéguerres et êtes toujours en compétition les uns les autres.





Non mais sérieux, hier, chez les bikers, j'ai entendu des compétitions sur "qui qu'à la plus jolie moto qui va plus vite et qui fait le plus de bruit."
Tu changeais les mots, et c'était comme des filles qui comparaient leurs sacs à main.
Deux heure plus tard, dans un autre bar, c'était un pur mec-princesse qui me parlait de la qualité de son shampooing, et comment ses amis avaient pas le droit d'avec les cheveux plus longs que lui et mieux peignés, parce que c'était lui qui avait les meilleurs cheveux.

...

Je passe sur les compétitions de bac à sable sur qui a les meilleurs scores aux jeux vidéos, et quelle est la plus belle des consoles.
("je trouve que cette machine à tout faire moulinex elle est vachement plus rapide, regarde moi cette beauté." "oui, mais moi, si tu veux, même sans ça, je te réussi des cakes de folie, ma chérie.")
(différence? none.)

Amis les hommes:
Vous êtes des grosses biatches.

5- En plus de ça, vous êtes des grosses commères sans pitié.




Ca parle des histoires de filles, et ça se moque.

Mais les hommes, entre eux, ça bitche.
Et c'est méchant.
Ca parle de taille de la stouquette, et tout.

On a rarement vu les filles faire des concours de tailles de boobs.
Nous, les filles, nous sommes résignées par ce que nous a donné la nature.
Et on a apprit à tricher avec les push-ups, surtout.
(Mettez des push-up de stouquette, et faites pas chier.)

C'est surtout que ça se moque des histoires de filles, mais ça va s'en mêler.
Et puis, vous avez déjà essayé de raconter des histoires de commères à un garçon? En lui parlant des gens qui connait?
Vous allez voir ses yeux s'éclairer, et l'étincelle du ragot s'allumer dans son regard.

C'est bon comme ça, ou je continue?

Les garçons, vous êtes des Princesses.
Des Princesses précieuses et pédantes entourées dans un voile de virilité en peau de stouquette, mais des Princesses quand même.

Moi, j'aime bien les hommes-Princesses, je trouve ça mignon.
Surtout que y'a de plus en plus de femmes-Princes, qui montent des meubles, coupent du bois et font du tunning.
(quoique, là, faut pas pousser, quand même.)

Soyez des Princesses.
Un peu de vernis à paillette?

PS: Sa majesté le Roi des Ronces est aussi une bonne Princesse, avec la tiare et tout, mais ça va, je crois qu'il assume. Avec virilité. Ahahah.

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