jeudi 27 décembre 2012

I'm a movie maker. A movie Lover.




J'ai une annonce à vous faire.
Deux, en fait.
La première: Ce sera un LONG article.
La seconde:

...
J'AIME LE CINEMA.


D'amour.
Ceci explique que ce sera un LONG article.
(En grande partie parce que j'ai plein d'images de films et de tournages trop cools et qui méritent d'être partagées avec vous, lecteurs.)

J'aime tellement le cinéma que j'ai décidé d'en faire mon métier.
C'est pourquoi, à la base, je me suis autoproclamée Queen of Bones, reine de Bones-Land. Bones-Land étant un royaume à la frontière de l'imaginaire et du réel, qui regroupe mes possessions réelles et mes créations.
(Et c'est aussi et accessoirement ma boite de prod, sous copyright, donc, pas touche.)

Bref.
Pour expliquer cette passion dévorante, il faut remonter assez loin dans ma vie, à l'époque ou je ma majesté était fort petite et ambitionnait tranquillement de devenir Reine de l'Univers.
(C'est sérieux. La Queen Mom me l'a raconté l'autre jour, j'étais assez perplexe. Mais bref.)

A cette époque, mes grands-parents et ma mère avaient décidé de faire mon éducation cinématographique. J'avais quasiment pas le droit de regarder la télé (et je m'en foutais comme de l'an 40), mais tout les mercredis, et le week-end, j'avais le droit de choisir un film à regarder le matin en mangeant mes tartines.
Et régulièrement, ils me proposaient un film.
C'est pour ça que, assez jeune, j'ai fait connaissance avec Chaplin, avec Spielberg, et avec les westerns spaghetti de Sergio Leone.


Ceci est un assez bon résumé de mon enfance.
Mon enfance était sexy.

Et puis, il y a eu un premier choc dans ma vie.
Le jour ou ma grand mère a eu la brillante idée (trèèèès brillante), vers environs 5 ans, je pense, de me montrer ceci:


Voila à peu près ce qui a pourrit ma vie en la rendant plus belle.
Totally Worth it.


Skadoush.
Je sais pas trop ce qui s'est passé à ce moment là, mais j'ai eu comme un mini électro-choc, et je me suis mise à regarder pleiiiiiin de films. Surtout que la Queen Mother était une grande cinéphile aussi, et qu'elle comptait dans sa collec plein de chef d'oeuvres comme Le Nom de la Rose.
(Christian Slater, je t'aime. C'est dit.)

Bien, ensuite, je suis retombée amoureuse de l'ensemble de l'oeuvre de Spielberg, notamment à cause Jurassic Park.

Et pendant longtemps, avec ma meilleure pote d'enfance, Wild, on est voulait devenir généticiennes, et ouvrir un parc gigantesque, cloner d'abord des mammouths, et ensuite, passer aux dinos.
Par la suite, Wild s'est activement concentrée sur la protection des animaux, et moi j'ai continué à baver devant Spielberg.
(Pour ceux que ça intéresse, le clonage de mammouths est désormais complètement possible, car on a retrouvé des séquences d'ADN complètes, et on a donc le matériel génétique nécessaire pour recréer un bébé mammouth en se servant d'une éléphante comme mère porteuse. La seule question qui se pose est une question d'éthique. Ya pas mal d'articles sur le net à ce sujet.)
(Perso, je suis pas pour.)
(Mais le Père, je pense que si on crée un nouveau mammouth, il va sortir sa tenue de néanderthal et aller courir en peau de bête dans la sibérie pour chasser la bête comme à l'age de pierre.)
(Quelle famille...)

Bref.

Mais LE choc de ma vie.
Ce qui a changé mon existence, ça a été ceci:

Putain...
Je le sens encore le frisson, là.



La Queen Mom m'a un jour fait une surprise, et m'a emmené voir le Seigneur des Anneaux.
J'ai rit, j'ai pleuré, j'ai frissonné.
J'ai jamais autant voulu rentrer dans un écran de toute ma vie.
Ce film m'a ouvert la porte d'un univers si réel, si palpable que j'ai cru crever de frustration et de bonheur mêlés.
J'avais 11 ans. J'en ai 23. Ca va faire 12 ans que j'ai une obsession.


J'adore Ian Mc kellen.
Honnètement.
Ce mec a joué Magneto et Gandalf, quoi.

Parce que ma chère, chère maman, (merci, si tu savais), m'a ensuite acheté le DVD du film. DVD Collector, (la Queen Mom fait les choses bien ou ne les fait pas.)
Et dans le DVD bonus, il y avait le making of et les interviews de John Howe et Alan Lee.
Hallelujah.
Et ils expliquaient comment Peter Jackson était venu les chercher et leur avait demandé de faire la pré-prod du film. Et comment ils avaient dit oui. Ils expliquaient comment ils avaient travaillé, comment ils avaient crée ce monde.
Ils avaient créé ce monde.
Eux, Peter Jackson et les gens du département de la WETA avaient crée cet univers qui me faisaient rêver.
MIEUX.
C'était un univers accessible. On pouvait y travailler, on pouvait créer ces univers.
Pour moi, le choix était fait.
Je travaillerai dans le cinéma, je ferais de la pré-production.


Charisme: 1000.
Je donnerais un bras pour Anduril

Il faut dire que cet histoire de Seigneur des anneaux m'a tellement travaillée que j'ai commencé à dessiner comme une folle pour illustrer des histoires. Notamment un roman que j'ai démarré à 13 ans, qui est encore en chantier, mais je pense que c'est le meilleur scénar de ma vie.
Et j'ai appris à parler elfique. Quenya, plus précisément. Parce que c'est dérivé du finnois (que j'apprends également, Bones-Land est tournée vers le développement culturel), et que le Sindarin, c'est trop mainstream.
...
Ouaip.
(PS: Weta est une boite néo-zélandaise montée par Peter Jackson qui a prit à partir des années 2000 le pas sur la boite de Georges Lucas en matière de création d'effets spéciaux, (ce qui a du bien lui faire mal, mais quand on sort en le mauvais rendu de Yoda dans l'épisode 2, qui est une chiasse niveau ombrages et tissus, et qu'en même temps, la Weta vous ponds Gollum, on la ferme) et qui est composée de deux secteurs principaux, qui sont : la Weta's workshop, spécialisée en design pré-prod, et réalisation de costumes et accessoires pour le tournage, et la partie post-prod, retraitement d'images, modélisation, motion captures, et effets spé en tout genre.)(parenthèses dans la parenthèse, on applaudit l'artiste.)

Du coup, pendant mes années collège, puis lycée, j'ai appris à parler l'elfique, et mon état d'esprit pour le cinéma, c'était ça:
Je fais ça dès que je vois une jaquette de DVD.
Ou que j'entre dans un Gaumont.
N'allez jamais à la fnac avec moi.
(PS: Gaumont, c'est le BIEN.)


Mais bon, j'ai jamais eu un apprentissage très particulier des choses, et j'ai jamais prit les bons passages, ce qui fait que mes connaissances n'ont pas forcément suivit le chemin naturel.
Ce qui explique que, par exemple, j'ai découvert des choses très très tard.
J'ai découvert le Rocky horror, par exemple, il y a deux ans.
C'est TRES mal.
J'ai honte.
Ce mec a la classe.
C'est tout.

Par contre, j'ai vu M le maudit, et je peux comprendre la référence de Luc Besson dans Arthur et les Minimoys.



J'ai dessiné comme une acharnée pendant des années, j'ai écrit un roman pendant les lycée. Je m'ennuyais ferme. J'ai eu un vague intéret pour le grec, parce que l'écriture était relativement cool, mais en fait, ça m'a vite ennuyé, et j'ai rien foutu, à part m’entraîner à créer des mondes imaginaires, des écritures, des personnages, et des cultures complètes.
J'ai eu mon bac sans rien faire (malheureusement et bien heureusement pour moi à la fois, j'ai pu compter sur mes acquis de surdouée, pour avoir mon bac sans lever le petit doigt, en décrochant deux excellentes notes en littérature et une en théatre.), j'était une grosse branleuse, et la Queen Mom, qui était quand même un peu colère, et à juste titre que je m'en sois tirée si bien sans rien faire.
Moi, je m'en fichais, je pensais au cinéma.
Plus précisément, à l'animation.
L'idée avait fait son chemin dans ma tête, et je pensais que le plus facile serait de faire du cinéma d'animation.
J'avais prit goût au dessin, et je n'étais pas sûre de pouvoir faire réellement du cinéma. En plus, pour faire de la pré-prod, il me fallait absolument passer par une école de dessin.


La référence de ma vie avec Beauty and the Beast.
Je suis fan de Disney.
Hardcore fan.


Et puis, en temps que hardcore fan, donc, de Walt et consorts, je me disais que, bon, l'anim', c'était cool.

La Queen Mom a dit non.
Et dans un sens, narmol.
Une école de dessin coûte environs de 5000 euros par ans.
Après une année à sécher les cours à la fac (ma majesté aimait se délasser près des quais de Dobor pour écrire les prémices de l'Oeuvre.), ma mère m'a inscrite en école d'art.
Et j'ai acheté un ordinateur.
Joie.
Du coup, j'ai commencé ma formation découvert des gens stimulants, menée une vie de dingue et de travail, (16 heures de taff par jour, bonjour), et découvert PLEIN de films.
Et mon amour à recommencé.

Je me suis mis à aimer des réalisateurs, pour l’ensemble de leur oeuvre.
A aimer des films pour ce qu'ils ont d'unique et de magnifique.

Fait pas ta sucrée, tu kiffes ce film.
Et cette femme.
Et cette tenue/
Ferme la bouche.


Ouaih, j'aime Luc Besson, oui, et dans la mesure où il va être (et je ne doute pas de ça, j'aurais ce concours), mon futur directeur d'école, je pleure un peu de joie.
Cet homme a créé le 5ème élément, a filmé Leon, et Nikita, ne serait-ce que ça, niveau chef d'oeuvres.



J'ai appris à dessiner, à aimer dessiner des gens à poil (François, monsieur, vous êtes responsable de ma déchéance), à créer des persos, à modéliser en 3D, et à faire des effets spéciaux.
Et à aimer le cinéma pour ça.
Pour sa magie de l'image.


Kapow, mutafugga.
Ca en jette.

J'ai découvert des magiciens des histoires, des héros des mots.
Des gens qui faisaient que l'horreur peut devenir belle. Qui arrivaient à rendre la beauté de la moindre chose. la beauté du silence. La beauté au tréfonds d'un seul geste, d'une seule lumière, sublimés par l'angle de la caméra.

You know what I mean.

J'ai apprit à assumer mes choix, et à aimer des films, à les voir, les voir, et les revoir. A traquer LE geste qui faisait la beauté.
Tout comme j'apprenais à capter le mouvement des corps que je voyais en cours, tout comme j'apprenais à créer des génériques, et des multi-planes, tout comme j'apprenait à modéliser des fusées, et des cafetières, chez moi, devant mon ordinateur, j'apprenais à créer des histoires, j'apprenais à décortiquer les silences, à apprécier les angles de loumas, à applaudir le génie des acteurs, à saluer la mise en scène.
Et j'avais de plus en plus envie de faire pareil.
 Une autre grosse baffe de ma vie.
Hopkins jouant Hannibal.
Un oscar pour 16 minutes dans le film.
Tada.

Le Silence des agneaux, justement.
Ce film m'a tellement retourné les tripes.
Ah, oui. Je vois ce que vous pensez. Justement.
Je n'ai pas eu peur. Pas une seule seconde. J'ai été estomaquée. Subjuguée. Ca dépassait tellement tout ce que j'avais vu avant niveau thriller.
La scène où Hannibal est dans sa cellule, le plan sur sa main qui bat le rythme de la musique classique, le plan louma en dézoom sur la cellule, qui part de sa main pour révéler tout son corps, blanc dans la lumière, les 4 murs de barreaux en perspective, les cadavres et son visage plein de sang, illuminé par les néons crus...
J'ai cru m'évanouir de bonheur devant le génie d'un plan pareil.



Cette photo vous la coupe?
Moi aussi.
Je vais me la faire imprimer, je pense.

C'est ça, le génie
Arriver à sublimer l'horreur.
Arriver à rendre beau ce qui parait anodin.
Le cinéma est un art complet. Le seul art où l'on peut mêler beauté de l'image, performance des acteurs, musique, et scénario. Un art sublime et noble. Qui doit être exploité au maximum de son potentiel.
Un jour, j'expliquerai comment, partant de là, j'ai envie de tuer ceux qui ont commit, gâché, Intouchables.

J'ai appris à assumer mes choix, et à aimer des films très bien, mais jugées parfois trop maintream.
Exemple:
Tyler Durden.
Sexy as beast.

Il parait qu'il est de bon ton maintenant de dire que Fight Club, c'est facile, et que c'est de la merde.
Alors, je vous crache à la gueule.
Fight Club c'est BON. C'est délicieux. C'est excellent. Ca fait partie des films américains tellement bons que certaines répliques sont passée dans les expressions courantes françaises.
Qui ne connait pas: "La règle numéro un du fight culb, c'est de ne jamais parler du fight club?"
(même si, bon, dans le texte, prononcé par l'insupportable accent de Brad Pitt, elle a plus de cachet.)
J'aime ce film, tout comme j'aime tout un tas de films qui sont jugés "trop". J'aime toujours autant Spielberg, et son petit JJ Abrahams, j'aime The Crow et j'aime aussi Dany Boyle d'amour, parce que c'est comme ça.
En parlant de Dany Boyle, regardez TOUT ses films.
Et si vous le pouvez, procurez vous "Frankenstein" qu'il a tourné au théatre, avec notamment Cumberbatch, qui montre là toute la mesure de son art.

Et de films en films, j'ai découvert d'autres films, et d'autres acteurs, qui m'ont aidé à définir mes influences.
J'ai découvert des choses qui m'ont inspiré, qui ont marqué toute ma vie.

Edward Norton, le retour.
Et ce film est un des chefs d'ouvre de mon top 10.

Avec American History X, j'ai commencé à appréhender le concept d'acteur qui se dépasse, qui va au bout de lui même.
J'ai commencé à voir l'ampleur des rôles, et à comprendre comment le rôle et l'histoire pouvaient s'interpénétrer pour se sublimer l'un l'autre.
Edward Norton est un bon exemple de ça.
Tout comme le sieur Day Lewis.
Qui est un fou qui pour "le dernier des mohicans" est allé s'enterrer dans une forêt d'amérique, vivre avec une tribu indienne, apprendre à vivre comme eux, parler comme eux, charger un fusil en courant, etc, etc...
Tout comme Christian Bale.

Coucou.
Tu veux voir ma hache?

Cristian Bale, c'est le mec qui commence à jouer pour Spielberg (tout les morceaux se recollent, finalement, c'est un petit monde), dans l'Empire du Soleil Levant, et qui termine en Batman, acteur chéri de Nolan.
(Nolan, j'ai tout les arguments pour le défendre et l’encenser, donc, qu'y z'y viennent).
Le tout, en étant passé par des transformations physiques étonnantes, en ayant fait des performances de dingue. CF
Pour le duo Bale-Nolan pré-Batsy, je vous conseille Le Prestige. Qui a prouvé au monde entier que Hugh Jackman n'était pas QUE Wolverine, mais aussi un très bon acteur.

Dans ma découverte du cinéma, j'ai trouvé aussi une pépite inattendue, en la personne du cinéma du Nord.

Charisme: + 2000
J'ai porté la même coupe qu'elle a
 dans le 1 pendant plus d'un an.

Tout d'abord avec Millenium.
Noomi rapace m'a stupéfié, le style de film m'a stupéfié, et c'est là que j'ai découvert ce que j'appelle:
"Le cinéma par le vide".
Très nordique. Ces silences. Ces plaines, ces paysages. Ces mouvements infimes des personnages. Ces cadrages où les gens semblent petits face aux décors. Ces couleurs parfois fades, et ces lumières blanches comme les ciels du Nord.

Cet homme en lui même est
une bonne raison d'aimer
le cinéma danois, mes enfants.

Et s'il ne faut en citer qu'un, il faut citer ce réalisateur là.
Nicolas Winding Refn. Qui non content d'avoir un nom à coucher dehors est un réalisteur de génie.
(trop de génialitude dans cette article. je ferais un article de merde ensuite pour rééquilibrer.)
Pusher, Bronson, Valhalla Rising, Drive. Par exemple.
Et beaucoup de Mads Mikkelsen.
Valhalla Rising a déplut à beaucoup de monde, mais moi, ça m'a subjugué, ça m'a donné une autre vision de ce qu'il était possible de faire avec une caméra.

Petit bonux:
Les deux acteurs principaux et le réa devant un "accessoire".
Hin hin.

Et puis, il y a eu, incident notable, la rencontre avec Ridley Scott.



Quel génie pouvait avoir, aussi efficacement révolutionné la SF?
Avec Kubrick et  Lucas, il a aidé la Science Fiction à prendre un nouveau tournant. Il a fait du vide spatial une nouvelle angoisse. Il a poussé le chara design plus loin, a fait des choix de mise en scène radicaux, et créé le mythe de l'Alien.
Et après ça, Monsieur se paie le luxe de sortir des choses comme Gladiator.
Bonjour, je maîtrise toutes les facettes de mon art.
Bankable, vous avez dit bankable?


Le design original.
Personnellement, je le trouve encore plus malsain.

Parce que, au final, le cinéma, c'est ça.
C'est un petit monde fait d'anecdotes, de secrets de prod, d'histoires toutes plus drôles les unes que les autres.
Par exemple, Scott, ce farceur, pour la scène ou le bébé xénomorph (le ptit nom d'Alien) sort du ventre du pauvre gugusse, il avait pas dit du tout aux acteurs qui regardent la chose dans la scène que des litres d'entrailles bien sanglantes allaient sortir. Du coup, la scène de la terreur, et les hurlements, ils sont bien réels.
Blagounette.
Et des comme ça, j'en ai plein.
J'arrive pas à dramatiser sur l'alien après ça.
Je le trouve juste beau.
Et j'aime bien voir Ripley en culotte, à la fin, aussi.

Meet me in Montauk
Une des plus belles phrases d'amour du cinéma.


Mais le cinéma c'est aussi des petites pépites de films.
Des films étranges, beaux, marquants, et fous.
Des films osés, qui font rire, pleurer. Des films qui marquent pour toujours.
Des acteurs qui jouent à contre-emploi et qui réussissent.
Des merveilles.


Ouaih, j'ai pleuré devant mister Nobody, ouaih.
Même que Jared Leto est BON dedans.
Ca vous la coupe, hein.
D'ailleurs, tous les chemins mènent à ce film, mais je voudrais une petit pause, c'est presque la fin.

Dans le panthéon des acteurs, il ya des étoiles, mais aussi des étoiles filantes.
Le cinéma tue.
Je regretterai éternellement Heath Ledger autant que je remercierai Nolan pour ce film. Paradoxe.
Je me dis que, ce mec était un génie, et qu'il était pas si vieux que ça. Si ça se trouve, dans dix ans, j'aurais pu travailler avec lui. J'aurais pu voir le génie à l'oeuvre, et le pousser à aller au bout de lui même.
Mais cela ne se fera pas.
Il ne jouera plus.
Et c'est bien triste.
Il nous a donné une des plus belle performances de la décennie. Et il est maintenant immortel.
Le cinéma permet ce genre de miracles.


Ajouter une légende

Revenons maintenant à ma vie.
Je suis partie de mon école, un peu avant la fin de ma licence.
Plus de motiv, plus de fric, endettée sur 15 ans.
Je voulais tenter une autre école, l'enseignement de la première était trop réducteur, et pas assez complet. Avec le temps, j'avais gagné en ambition, mais qui dit ambition dit "moyens" et "études".
Je n'avais pas assez de temps pour préparer le concours, et j'ai échoué.
J'ai passé une année à préparer un autre concours. J'ai commencé à être auteur-illustrateur pour mon magazine sur le net. A travailler en fast-food. (horreur.)
J'ai eu cet autre concours.
Je voulais faire de la réa. je le voulais tellement que ça me rendait dingue.
Et j'ai réalisé mon premier court-métragre.
Je ne me suis jamais sentie aussi heureuse.


Un peu comme ça, sauf que moi j'étais rasée derrière.
:D

Quinze jours avant la rentrée, j'avais pas réussi à réunir les sous.
Le père et la Queen Mom n'avaient plus d'argent, et c'était un peu de ma faute, avec mes études à la con.
Et en plus, j'avais démissionné à cause de harcèlement à mon boulot.
LA LOOSE.
Bonjour, dépression.
Et maladie, et au bord du suicide. Sans cinéma, je refusais de vivre.
C'était la seule chose que je savais faire. La seule putain de chose.

Finalement, c'est le cinéma qui m'en a sorti.

Charisme: over 9000.
Peut pas test.

Je me suis souvenue du Dark Knight Rises.
Je me souviens d'être sortie du cinéma en pleurant accrochée à mon pote en disant que c'était trop bien et que j'y arriverai jamais, et que j'avais rarement vu un arc narratif aussi bien mené et des personnages aussi bien adaptés.

Je l'ai vu.
En vrai.
Je me suis souvenue de l'expo Burton à Paris.
Tu te souviens, au début de l'article (c'était il y a longtemps, certes), quand je te racontais que Edward avait chamboulé ma vie?
J'ai vu les dessins de Burton.
Et j'ai vu le costume d'Edward.
A 5 cms de moi.
En vrai.
C'était REEL, putain.
C'était comme avoir Edward devant. Avoir la substance de ce rêve devant les yeux.
Là aussi j'ai pleuré.
Plus précisément, je suis restée devant 20 minutes à pleurer.


Je ne savais pas où la mettre, donc après ce grand
moment d'émotion:
Clint Eastwood avec un bébé tatou.
tada.
Conclusion:
Je ne peux pas vivre sans le cinéma?
Je vais en faire.
J'ai appris l'existence d'une nouvelle école.
Gratuite. Une école de réalisateurs. La première du genre en France.
L'école de la cité.
Merci Luc Besson. Je vous aime.

Donc:
Le cinéma français va enfin pouvoir produire quelque chose d'intéressant.
Et moi, je vais pouvoir étudier.
Le jour où j'ai appris ça, je suis sortie de ma dépression.
J'ai recommencer à écrire des scénarios.
J'ai recommencé à chercher un boulot.
Et je me suis remise au travail.

J'ai maintenant une caméra (coucou, mon Nikon D3200+, spécialisé en prise de vidéos, et qui est un tueur. ), et des amis qui se dévouent pour tourner avec moi.
(en fait, je les exploite sauvagement.)
(et ils aiment.)
(masochistes.)


happy happy joy.


Du coup, le royaume n'est pas riche, mais est en liesse.
Ma majesté est plus motivée que jamais.
Et c'est dans ce contexte que j'évolue à présent.

Et j'avance avec joie, avec fierté, j'aime le cinéma. J'aime ce que cet univers m'apporte.
C'est du rêve. Du rêve collectif.
Des magiciens de l'image, des centaines de gens tournés vers une même vision.
Et quand j'aurais réussi à installer adobe première sur le PC, mon bonheur sera complet.

Attention, le monde.
Bones-Land est ouvert. La caméra est prête.
Lâchez les monstres!


Gif of the day.
<3


PS: du coup, il y aura pas mal d'articles sur le cinéma dans ce blog.
J'en ai déjà en préparation.
Articles qui sortiront aussi sur mon tumblr pro.
Un sur Tim Burton, un sur l'oeuvre de Scott, et un sur Winding Refn. Et d'autres.
<3
(j'aime Burton. Je fais ce que je veux. )

2 commentaires:

  1. J'ai beaucoup aimé cet article, j'ai limite été bien émue, tiens *-*
    J'espère que ça va mieux pour toi, côté études-finances-réalisation, et j'espère aussi pouvoir voir un jour un film de toi :D

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  2. Ben, disons que là, je sais pas trop où je vais habiter dans les prochaines semaines avec la furry-family...
    Donc on s'accroche.
    Mais merci, ça me fait vraiment chaud au coeur :)
    Quand aux films, ça arrive, ça arrive^^

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